Chapitre 6-

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Je me reveille lentement.
J'ai dormis une heure cette nuit !
J'ai fais un cauchemars mais j'ai dormis déjà.

Il est seulement 4h30.
Mon cauchemar m'a coupé l'envie de me rendormir alors je me lève.
J'attrape mon portable et suis étonné de voir un message datant d'hier soir.
Seul ma mère et quelques fois mon père m'en envoient.

C'est Mathys. On avait échange nos numéros mais aucun de nous avait envoyé de message.

Mathys : Salut, j'ai remarquer que tu n'étais pas très bien ces dernier jours.... J'ai remarquer que tu n'avais pas l'air bien des le début mais ça a l'air d'être encore pire. Je ne veux pas être indiscret ou entrusif alors si tu ne veux pas en parler dis le moi sinon sache que je suis là même si c'est juste pour te changer les idées.

Je souris bêtement.
Je n'ai pas l'habitude.
Vraiment pas.

Je tape sur l'écran et envoie ma réponse.

Moi : Merci c'est gentil. Tout va bien.

Je pars dans le salon.

-Adam, chéri que fais-tu à cette heure ci?

Je souris à ma mère et vient l'embrasser sur la joue.

-Insomnie.

Elle me carèsse la joue en me regatdant tristement.

-Et pour ton visage ?

-C'est rien.

Elle fronce ses sourcils peut convaincue.
Ses boucles brunes parsemé de mèche s'éclaircissant avec les années sont retenus dans un banana bleu ciel.
Ses yeux sombres me transpercent.
Avec la fatigue ses traits sont tirés.
Elle est belle malgré tout.

Je sais qu'elle aimerait qu'on soit plus proche, que je lui raconte mes problèmes, lui demande conseille ou autre mais je ne laisse rien transparaître. Ils sont déjà accablés et épuisés.

-Je t'aime maman passe une bonne journée. Lui dis-je pendant qu'elle rassemble des affaires.
Elle m'embrasse le front et part mettre ses chaussures.

Je m'habille rapidement et réveil Enzo.
Je lui dis au revoir et part en avance.

Il n'est que 7h quand j'arrive devant le lycée qui n'est évidemment pas ouvert si tôt.
Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis partis.
J'aurais pu rester chez moi.

Je m'adosse au mur au côté du portail et attend simplement.
J'aperçois Lucas qui fume dans la ruelle en face.
J'espère qu'il ne m'apercevra pas.
Je n'ai pas le courage de subir quoi que ce soit aujourd'hui.

Des voitures passe, des personnes aussi, le soleil ne s'est pas encore complètement levé.
Mon téléphone vibre.

Mathys : Si tu le dis... Je suis heureux de te savoir officiellement mon collègue. J'aimerais vraiment apprendre à te connaître.

Mon sourie niais réapparaît.

Moi : Je suis moi aussi content d'être officiellement embauché.

J'hésite un peu. Je mordille ma lèvre cherchant mes mots et décide de taper tout simplement.

Moi : J'aimerais bien te connaître moi aussi.

Mathys : Il faudrait se faire une sortie un jour :)

Moi : Oui

Je n'avais même pas remarqué les élèves entrer tant j'étais concentré sur ma discussion.
J'entre saluant la surveillante.
Je me dépêche d'aller devant la salle.
Lucas reste toujours dehors.
J'aurais la paix au moins jusqu'au cours...

J'avance rapidement, évitant les gens.
Je traverse le lycée et me rend vers le gymnase qui se trouve derrière le lycée vers la gauche.

J'arrive devant la porte et attend tranquillement.
Le calme avant la tempête.

La sonnerie retentit et ma classe se rassemble avec une autre de terminal.
Les professeurs nous font entrer et je me dirige effrayé en direction des vestiaires des garçons.
Ils me chuchotent des moqueries et se décalent quand je m'approche "trop près" d'eux.
Ce genre de réactions ne m'affectent plus .
Tant qu'il ne me font rien directement je suis plus ou moins content.

Je dépose mon sac sur le banc et en sort la tenue de sport du lycée.
Un t-shirt blanc brodé l'écusson, un short ou un jogging bleu marine comme le reste.
J'enlève mon polo et enfile rapidement le t-shirt.
Je reste dos au vestiaire et fixe le mur tandis que je descend mon pantalon laissant apparaître les nombreux hématomes entouré de plaies.

Je finis de me changer.
Je pars laissant les quelques garçons restant encore.
On fait basket.
Le prof rappel des règles et nous nous échauffons avant de préparer plusieurs terrains de match.
Je vais sur le terrain que me désigne la prof.
Les autres soufflent en me voyant arriver.

Je ne suis pas particulièrement mauvais en sport. Je me débrouille mais je n'ai pas beaucoup de muscle et les autres me laissent rarement l'occasion de prouver mes capacités.

Le match débute. On ne me fait pas de passe mais je reste attentif au déroulement.

Je suis concentré sur notre balle quand une autre s'écrase violement dans le côté droit de mon visage.
Je tomba sur le côté et ma chute fit un bruit qui résonna dans l'immense gymnase.
Le professeur s'approche de moi et m'aide à me relever.
Je sais bien qu'il ne disputera pas l'élève il s'en fiche.

-Rejoin l'autre prof. Elle va te donner une poche de froid.

Je marche étourdis manquant de retomber.
Je me tiens la joue mais je sens un liquide chaud couler des mes narines.

-Adam ?! Wouah 1h. C'est un record. Me dit-elle en me tendent du papier et une poche enroulé dans une serviette.

Je place la poche contre ma joue et tente d'arrêter le saignement de mon nez.

Elle s'assoit à côté de moi.

-Pourquoi gardes-tu le silence constamment?

-Pourquoi vous vous le gardez constamment. Tout le monde sait ce qu'il se passe. Tout le monde... Répétais-je.

On me demande toujours ceci et je réponds toujours cela. Ce n'est qu'un jeu ironiquement absurde. Mais voilà, c'est ma vie...

Elle baisse la tête probablement honteuse.

-Pout la même raison sûrement. On ne peut pas gagner contre des riches. Encore plus quand l'on a tout à perdre et qu'il est intouchable.

Je hoche la tête tristement.

-Reste ici si tu veux. Me dit-elle en posant sa main sur mon épaule avant de partir rejoindre les autres.

Le temps passe lentement mais la fin de nos 3h de sport sonnent enfin.

Je me relève, pose la poche de froid et jette le papier ensanglanté avant de rejoindre mes affaires.

J'entre dans les vestiaire et les regards se font plus lourds, plus rieurs.
J'approche le banc ou j'avais laissé mes affaires mais n'y voit rien.

Je me retourne pour faire fasse à leurs rires.

Une main timide me désigne les douches discrètement entre les gens.
Je m'y rend et récupère mes vêtements complètement trempé.

Je n'ai pas d'autre choix que de m'habiller.
Les vêtements me collent et je grelotte de froid.

Je les hais.
Je me hais.
Je hais haïr.
Je hais vivre.
Je hais détester.
Je hais ces envies.
Je hais mes désirs.
Je hais mon inutilité.
Je me hais tellement.
Je hais mon incapacité.
Je hais cette monarchie.
Je hais le reflet du miroir.
Je hais tant de choses.
Je hais cette injustice.
Je hais la pénombre.
Je hais la lumière.
Je hais cette vie.
Je hais la vie.
Je me hais.
Je hais.

Haïr....
Détester....
Dégoût...
Haine...

Sentiments quotidien.

" Je t'aime..." [B×B]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant