ÉCLIPSE [ Taekook ]

2

Coucou les copains, j'espère que vous allez bien ! On se retrouve pour le chapitre 2 d'éclipse que j'ai adoré écrire et j'espère qu'il vous plaira tout autant.

Bonne lecture les amis.🌘

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Ressentir sa présence à mes côtés est surprenant. J'avais prévu de mener mon enquête sur lui au fil des semaines, mais le destin en a décidé autrement.

Avant de commencer notre tout premier cours, le professeur prend place sur son bureau pour prononcer quelques mots sur l'année à venir. Il souligne combien elle est cruciale, mettant en avant le poids de chaque note sur notre avenir.

Je n'ai jamais compris pourquoi les enseignants adoptent systématiquement cette approche le jour de la rentrée.

Ils énoncent un flot d'informations stressantes et évidentes, sans jamais nous encourager. Leur discours se concentre exclusivement sur l'importance de nos résultats et de notre conduite.

Pourtant, est-ce là l'unique aspect à considérer ?

Pourquoi ne pas mettre en valeur les capacités des élèves ? Leur faire savoir qu'ils ont un potentiel immense. Insister sur le fait que faire de son mieux devrait être la seule chose qui compte. Plutôt que d'ajouter des éléments anxiogènes à une liste déjà bien trop longue.

C'est donc d'une oreille peu vigilante que j'écoute son discours qui semble s'éterniser. Tout en essayant tant bien que mal de ne pas concentrer le peu d'attention qu'il me reste sur le garçon à ma gauche.

Depuis quelques minutes, j'ai fortement l'impression qu'il s'est décalé contre le mur pour ne pas être trop proche de moi. Du moins, jusqu'à ce que je sente soudainement son genou entrer en collision avec le mien.

Ce geste n'est pas accidentel à en juger par sa posture et son expression nonchalante. S'il cherche à me troubler et à restreindre mon espace, il y arrive. Moi qui pensais qu'il était déstabilisé par ma présence, je me suis apparemment trompé.

Lorsque M. Lee arrête finalement de parler et qu'il écrit un titre sur le tableau concernant la guerre de Corée, je réalise que le cours commence véritablement. Les élèves ouvrent donc leurs cahiers et leurs livres à la page demandée, ce qui instaure aussitôt une ambiance plus sérieuse.

S'ils paraissaient ennuyez jusqu'à présent, leur intérêt est désormais plus accru que jamais. J'écoute également chaque mot prononcé par le professeur avec une oreille attentive, en notant chaque date et événement clé que je connais déjà, mais qui sont importants.

Il est en train d'écrire, et je n'ai pas besoin de le dévisager pour savoir qu'il est tout aussi concentré que le reste d'entre nous. Discrètement, mes yeux se posent sur nos genoux, encore collés l'un à l'autre.

N'appréciant pas cette proximité soudaine, je décide donc de décaler ma propre chaise.

Mes pages se remplissent d'encre, la voix théâtrale de mon enseignant résonne dans un coin de ma tête, tandis que mon regard se perd sur les noms entremêlés de soldats disparus.

Ma cravate est desserrée, et pourtant j'ai toujours l'impression qu'elle est sur le point de m'étrangler. D'une main, je défais le premier bouton de ma chemise, espérant que cette sensation désagréable parte une bonne fois pour toutes.

Je ne réalise pas que j'y suis, que je suis assis sur une chaise dans une classe pleine à craquer, et que j'assiste à mon tout premier cours, dans cette école de renom.