Je marche,les mains dans les poches, le capuchon rabattu sur ma figure ; je marche rapidement sous la pluie. Il fait froid. J'arrive devant un bâtiment gris, comme le ciel, comme le visage de tout les monde, j'entre, je ne reconnais personne parmi la foule qui travaille tel une machine, le sourire au lèvres. Ils font semblant; semblant d'être heureux, d'aimer la vie qu'on leur obligé de mener. Chacun d'entre eux aurait sans doute préféré mourir, mais ils restent, fidèles à eux même, dans l'infime espoir qu'un jour ça changera. J'avance vers une porte tout aussi grise que le cœur des gens. J'ouvre. Elle émet un son lisse, sa me change de cet horrible grincement produit par chacune que j'ouvre. Je passe le seuil. J'aperçois une femme gracieusement assise sur le coin de son bureau. La pièce est très colorée, comme tout, autre fois. Il y a une petite fenêtre par laquelle on aurait pu imaginer un passé vert. Mais à travers la vitre on ne voit que du gris, mouillé par l'averse. Il y a un mur rouge sur lequel est suspendu un immense tableau blanc dont l'unique représentation est un pont noir, de la taille d'une balle de tennis, sur le coin droit de la toile. La dame, qui est la directrice des écoles d'Ascote, arbore un sourire d'une blancheur éclatante. Elle porte une robe bleu électrique, moulante. Ses cheveux noirs tombent en une cascade de boucles parfaitement régulière dans son dos et sur le devant de ses épaules. Elle légèrement maquillé, or mis son rouge à lèvres qui se marie parfaitement avec les étagères rose framboise.
- Bonjour Isis, me dit-elle toujours en souriant.
Je suis surprise. Comment connaît-elle mon nom? Je ne l'ai pourtant jamais rencontré...
- Bonjour Madame, lui répondis-je en esquissant un sourire moqueur.
- Appelle moi Stéfanie, ajoute-t-elle sans l'ombre d'outrage.
Je la regarde dans les yeux. Il y a un silence sans gêne mais plus tôt semblable à un défit.
- Assieds-toi, reprend-t-elle.
La directrice me montre une chaise en plastique jaune, en face de son bureau blanc. Je m'assieds, Stéfanie aussi.
«Ne pas trop parler» pensais-je.=======================
Le chapitre est un peu court, mais c'est pour vous donnez un avant goût! Commentez, votez! Je poste la suite dès que je peu!
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Le Début de la Fin (en pause)
Teen FictionUn champ qui s'étend à perte de vue, noir, gris, sombre, rongé par la haine, habiter par le démon. C'est l'au-delà des frontières, des murailles d'Ascote, la ville parfaite. La plaine hantée, est un sujet clos, enfermé dans un coffre fort, comme moi...