The Hybride GXG

La Morsure

Marylise, le garde forestier intrépide, avait comme un don pour attirer les animaux avec confiance et respect. Elle avait toujours été fascinée par la beauté sauvage des loups qui peuplaient la contrée. Depuis des années, elle avait observé une famille de loups vivant paisiblement dans les profondeurs de la forêt, admirant leur grâce et leur intelligence.

Marylise (pensée) : Quelle chance j'ai de pouvoir observer ces créatures majestueuses de si près.

Chaque matin, avant le lever du soleil, elle parcourait les sentiers boisés, notant soigneusement les empreintes laissées par la meute. Elle connaissait chaque membre de la famille de loups : le puissant Alpha au pelage argenté, la douce Beta au regard pénétrant, et les louveteaux espiègles qui grandissaient sous sa vigilance.

Un jour, alors qu'elle suivait discrètement la piste des loups, Marylise fit une découverte surprenante. Au pied d'un grand chêne, elle trouva une petite louve blessée, incapable de suivre le reste de la meute. Ses yeux suppliants semblaient chercher de l'aide, et sans hésiter, Marylise s'approcha doucement, murmurant des paroles apaisantes.

Marylise (pensée) : Pauvre petite, je ne peux pas te laisser ainsi.

Avec précaution, elle examina la blessure de la louve. Une patte enflée, probablement due à un piège illégal, nécessitait des soins immédiats. Marylise savait qu'elle devait agir rapidement pour sauver l'animal. Elle prépara une attelle improvisée avec des branches et des bandes de tissu qu'elle portait toujours dans son sac, puis elle transporta délicatement la louve jusqu'à son refuge.

En chemin, Marylise ressentit un lien particulier se tisser entre elle et la louve. Les semaines qui suivirent, Marylise veilla jour et nuit sur la petite louve. Elle lui prodigua des soins attentifs, la nourrissant et surveillant la guérison de sa patte. La confiance entre elles grandit peu à peu, et la louve finit par accepter la présence de Marylise comme une alliée.

Marylise (pensée) : Tu es une battante. Nous y arriverons ensemble.

Lorsque la louve fut enfin prête à retourner dans la forêt, Marylise la conduisit à l'orée des bois. La meute, qui avait suivi de loin la guérison de leur membre blessé, apparut silencieusement. La louve retrouva sa famille dans une scène de retrouvailles émouvante, sous les yeux émus de Marylise.

Marylise (pensée) : Ils sont de nouveau réunis. C'est un moment précieux.

Chaque jour passait avec la même routine apaisante jusqu'à ce que l'ombre d'une terreur inconnue s'abatte sur elle.

Un matin, Marylise sentit une présence étrangère, une lueur de danger qui éclipsa le calme familier. La créature surgit de l'ombre, une silhouette mi-homme mi-loup, ses yeux brillant d'une lueur malveillante. Un frisson d'horreur parcourut Marylise alors qu'elle réalisait que le loup-garou mythique des contes était devenu réalité, apportant avec lui la mort et la destruction.

 Son regard féroce et sa stature imposante semaient la terreur sur son passage. Sa silhouette massive et déformée évoquait les légendes de loup-garou que Marylise avait entendues dans son enfance, mais cette fois, la terreur était bien réelle. Sans hésitation, la créature s'en prit à la famille de loups, déchirant l'harmonie qui avait été un pilier de la vie de Marylise.

Le cri de douleur des loups résonna dans la forêt alors que la vie s'échappait de leurs corps. Marylise, abasourdie et impuissante, assista à la tragédie avec un mélange d'horreur et de désespoir. Elle se sentit soudainement vulnérable, comme si tout ce qu'elle avait chéri était en train de s'effondrer autour d'elle.

Prise de panique, Marylise tenta de s'éloigner, mais la créature était rapide et implacable. Ses pas lourds résonnaient dans les bois sombres, marquant chaque mouvement de fuite de Marylise. Chaque souffle était un mélange de terreur et de détermination alors qu'elle cherchait désespérément un moyen de survivre à cette horreur vivante.