Poème brisé

Vide

Crève l'amour ,
Crève la haine, le jour,
Rien ne me fait vibrer,
Je suis morte et enterrée.

Il n'y a de sentiments,
Mon cœur est absent,
L'esprit s'est enfui,
Je n'ai plus rien dans mes nuits.

Même les étoiles ont disparues,
Il n'y a que les monstres dans la rue
Et je suis seule dans le brouillard,
Mes fantômes m'entourent dans le noir.

Hurle le silence de mon coeur,
Je suis vide, je traverse les heures
Comme si je pouvais être heureuse,
Respirer et sourire dans l'histoire brumeuse.

La pénombre est trempée
Mais la pluie n'y est pour rien, ont coulées
Les larmes douloureusement hideuses
De cette âme si vide qu'elle en est malheureuse.

L'odeur de la pluie,
Me rappelle que dans ma vie,
Je ne ressens plus rien,
Je ne voulais que prendre un autre chemin...

Je suis là et si loin,
Rien ne résonne avec “destin”
Il n'y a que l'absence
Infini, et l'éternel silence.

Laisse-moi tomber,
Je ne veux plus rêver.
Laisse-moi couler,
Je ne veux plus respirer.

Laisse-moi m'enfoncer,
Je ne veux plus résister.
Laisse-moi disparaître,
Je ne veux plus paraître.

Laisse-moi me déchaîner,
Puis à jamais m'enfermer.
Laisse-moi hurler,
Puis ne plus jamais crier.

Laisse-moi crever,
Pour ne plus jamais exister.
Laisse-moi mourir,
Pour ne plus faire semblant le sourire.

Laisse-moi périr,
Pour ne plus me forcer à rire.
Laisse-moi ressentir,
Pour enfin vivre.

Horrible est de vide,
Dans mon cœur livide.
Je cherche un éclat, une étincelle,
Pour faire éclater mes sentiments cruels.

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Note De l'auteur :

J'écris ce poème lors d'une de mes nombreuses insomnies,
J'aimerais connaître la “vraie vie”,
Où l'amour et la haine
Encore et encore s'enchaînent.
J'aimerais qu'on m'entraîne,
Dans les sentiments qui s'enmêlent.
Vide est mon cœur
Dans ce monde d'horreur,
Et pardonnez-moi si ce soir,
Ma plume est tâchée de fatigue et de noir.
Au revoir,
Votre Mythra, qui nage dans le brouillard...