Cadavre

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A terre, on nous a jetté.
Sous terre, on nous à porté.
Tel l'ombre de l'éternité,
Dans ce tombeau glacé,
Repose nos corps gelés.

Mais avant le froid de nos corps,
Nous étions brûlants, encore,
Ces flammes qui les dévorent,
Nous étions silencieux, encore,
Seul le son du brasier qu'on n'ignore.
Nous étions puissants à ce moment là, encore.

Dans cet endroit où nous nous retrouvions,
Boire et chanter, de la vie nous jouissions,
Mais eux aussi jouissaient de tentations,
Qui les ont poussé à tiré, et par dévotion,
Je me pris les balles qui étaient à l'intention,
De mes amis qui ne faisaient attention.

Agonisant je regardais comme ensorcelé,
Les balles fuser,
Les corps chuter,
Les gens tomber.
Mes yeux lentement se sont fermés,
Le froid glacialement m'a gagné,
Mon esprit calmement s'est égaré,
La mort froidement est venue me chercher.

Nous ne sommes que des cadavres,
Immobile dans ce havre
De paix à jamais éternelle,
Qu'est notre tombeau fraternel.

Poème briséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant