Chapitre 34 - Détail ch 0 : Partie 1

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Plongez dans l'atmosphère : Kesha - "Cannibal".

Le portail derrière moi se referme soudain, se tordant dans l'atmosphère m'emprisonnant dans cette époque inconnue. J'étais épuisé, à bout de souffle encore sous le choc des émotions que je viens de subir. Misa, Jack, Jenna et Yugo viennent de mourir sous mes yeux. Tous des criminels recherchaient que j'avais recruté espérant ne jamais m'attacher à eux or tout le contraire c'est produit et mon coeur en subit les conséquences ainsi que mon état mental. Mais l'atmosphère de cette époque me stressa plus qu'autre chose, j'avais pour but de me rendre au moment ou Yuji avalerai le doigt de Sukuna mais je pense qu'à cause de mon état mental déséquilibré, il m'a envoyé plus loin encore. Ce qui me surprend le plus c'est qu'aucune odeur de pollution y règne, l'air est si pur à croire que les gens de cette époque se déplacent à pied... Mais un homme au loin me sort de mes pensées. Il venait d'hurler en lâchant son sac, effrayé à ma vue. Effectivement, j'étais sous ma forme démoniaque et sans connaître les antécédents de cette réalité, je peux choquer. Mais je ne devais rien laisser passer ne connaissant rien de cette époque alors furtivement je me retrouves derrière l'homme et lui déboite le cou le tuant directement. Aucune trace de sang, j'ai fait propre pour une fois. Je regarde autour de moi et seulement le sifflement des oiseaux me parviennent aux oreilles, je fixe alors mon kimono beaucoup trop tape-à-l'oeil contrairement à l'homme portant un kimono blanc et simple, je devais me faire discrète. Je déshabille l'homme pour lui "emprunter" son kimono et prend mon apparence humaine. L'habit était trop large pour moi et traînait à terre mais ça devrait faire l'affaire pour se fondre dans la masse. En me regardant on dirait une paysanne... J'avais bien évidemment sceller une bonne partie de mes pouvoirs quand je redevenais humaine. Je vole le sac de l'homme et y range mon kimono noir que je plie soigneusement.

J'emboite alors le pas, découvrant le paysage qui m'était offert, une forêt dense ou j'aperçut quelque fois des animaux sauvages qui se sauvèrent à ma vue c'est alors que j'ai faillit trébucher à cause de ce foutu kimono, si j'avais ma forme démoniaque il serait bien trop petit, je ne peux vraiment pas faire entre les deux.... Je constate que le blanc salit vite.

- Je déteste le blanc.

Voilà pourquoi mon kimono était noir car la saleté ne se voyait pas, je l'avais hornait de fleurs rouges sang gracieuses car le rouge était tout simplement ma couleur préférée et ressortait vivement avec la couleur de mes yeux dans ma forme de démon. Actuellement, j'avais l'apparence d'une Kettei. Après une certaine distance parcouru dans ce kimono que je détestait déjà, je trouvais un village ou plutôt une ville extrêmement animé, tout le monde portait le traditionnel vêtement japonais qui en disait long sur l'époque à laquelle je me trouve mais c'est encore trop vaste pour déduire en quel année où je suis... J'avance alors tranquillement vers l'entrée de la ville et des regards curieux se posaient sur moi, j'entendais certains marmonner "une européenne !". Bien sûr, j'étais blonde aux yeux bleus à une époque où aucun étranger vivait au Japon. Moi qui voulait me faire discrète, mes origines européennes me trahissent. Je prie une grande inspiration, ignorant les regards insistant ne manquant pas de trébucher encore à cause de ce kimono de mes deux. C'est là qu'une énergie occulte écrasante me raidit sur place et les autres en font de même, tout le monde se tut et je ne comprenais pas trop pourquoi.

- Ryomen Sukuna est revenu de mission. Annonce un vieil homme.

À l'évocation de son nom, des frissons parcourent mon corps et me figent sur place. Sukuna était là, mon pire ennemi. Cependant, une phrase prononcée par le vieil homme me trouble : quelle mission ? Le roi des fléaux n'était-il pas censé détruire des villes et des vies ? Malgré tout, mon instinct reprend le dessus alors que son énergie se rapproche. Je dissimule la mienne et me précipite pour me cacher derrière le mur d'une habitation. Mon cœur manque un battement lorsque mes yeux découvrent ce qui se passe. Le dénommé Sukuna ne ressemble en rien à celui que je connaissais, du moins physiquement. Aucune marque maudite, pas de quatre bras, et il est bien moins imposant que le Sukuna que j'avais en mémoire. Pourtant, son énergie écrasante ne laisse aucun doute : c'est bien lui, et son visage...

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