Chapitre 3

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- C'est impossible, on ne peut pas le laisser mourir.

C'était la dixième fois que Mademoiselle me le répétait depuis que je lui avait annoncé qu'il n'avait aucune chance. Pourtant elle ne le connaissait pas et ne savait rien de lui, depuis toujours c'est moi dans le duo qui veut souver tout le monde. Mais pas elle. Je ne comprenais pas sa réaction. Mais je ne disais rien, je ne voulais pas la voire encore plus en colère.

- Nemesis, tu as toujours lu des livres sur la médecine. Tu dois savoir quoi faire, tu ne peux pas le laisser mourir !

- Pourquoi ?! On ne connaît rien de lui ! Quel est ton nouveau désir, celui de sauver un inconnu ! Tu es une meurtrière.....! Ce n'est pas toi.

- C'est très bas ce que tu viens de me dire, mais vrai. Je ne me reconnais pas non plus mais je veux le sauver ! Je ne sais pas pourquoi, mon cœur me dit que je ne peux pas le laisser, l'abandonner à son propre son sort. J'ai tout autant envie que toi de savoir ce qui m'arrive mais la priorité est de le sauver !

Je la regarde, elle aussi. Je ne l'ai jamais vu aussi vulnérable, ce que son cœur lui dicte n'est pas normal. Mais en même temps, je ne connais rien à ce genre de sentiments. Ashlys venait de me montrer une façade d'elle que j'ignorais. Et pourtant depuis le temps, je devrais la connaître par cœur.

Mais je ne me reconnaisais pas non plus, j'ai toujours agis avec mon cœur dans mes actions. Alors pourquoi hésiter de le sauver, lui qui avait l'air d'être quelqu'un de bien.

- Il nous faut des algues spécialistes, je sais exactement où elles sont.

- Je ne connais rien aux plantes.

- Je vais y aller. Contente toi de le soigner comme tu peux, force le à boire et essaye de faire descendre sa chaleur corporelle qui est beaucoup trop élevé.

Elle hoche la tête et se met à passer le tissus mouillé sur ton son corps pour le nettoyer. Je me relève, un dernier regard en sa direction.

Je vais faire vite ou il ne respirera bientôt plus.

Je sors de la maison en prenant la précaution de ne pas oublier mon sabre. Il est sûr que la forêt est d'autant plus dangereuse qu'avant. Je m'approche des animaux, ils font des bruits en me voyant je leur intime de se taire en mettant mon doigt sur ma bouche. Ils se calment quand je viens caresser leur robe marron. Ils en demande plus mais je n'ai pas le temps malheureusement. Je détache Dakota avant de monter sur elle, je n'ai pas le temps de l'équiper. Cela ne la dérange pas puisqu'elle déteste ça. Elle commence à courir quand je le lui ordonne, dans d'autres circonstances je ne jouerais pas une nouvelle fois avec le feu. Mais encore une fois, je n'y peux rien.

Je n'ai pas le choix.

La cadence accélère tandis que je galope à travers la forêt. Ma capuche une nouvelle fois ajuster sur mon visage, seulement les mèches brunes tombant sur mes épaules étaient remarquables. Dakota augmente la vitesse sans que je n'ai besoin de le faire comprendre.

Aurait-elle comprit qu'il y avait urgence ?

J'aime à penser que les animaux sont plus intelligent qu'on ne le pense. Ils sont sous-estimé mais peut-être plus fort que nous. Je m'accroche à elle tandis que désormais je la laisse gérer même arriver vers le tronc de bois. Elle le saute et le réussi une nouvelle fois.

- Tu veux mon avis Dakota on l'a beaucoup franchi en une journée ma belle.

Je l'entend émettre un bruit ce que j'imagine être comme un signe d'affirmation en langue cheval. Elle galope et ne baisse pas une seule fois le rythme. La rivière n'est pas loin je reconnais le chemin que j'ai trop fait en cette journée "paisible" à mon goût. En entant du bruit, je comprends qu'un groupe parmis les centaines de jeunes arrivant sont venus chercher leur ami. Je descend de Dakota et lui ordonne de ne pas bouger d'un poil, elle râle en langage cheval tandis que je pars me dissimuler dans la forêt. Je marche avec douceur me rappellant les souvenirs de la veille. J'évite de justesse certains d'entre eux. Je remarque avec plaisir qu'ils ne sont venus qu'à cinq. J'ai peut-être une chance.

Je m'avance vers le sable et fais attention à ne pas être remarqué. J'avance dans l'eau, vers l'endroit où sont les algues. Je commence à les ramasser avant de les mettres dans mon pull que j'ai transformé en sorte de sac. J'entend soudain du bruit et remarque un jeune brun marcher seul sur la plage. Je ne le reconnais pas, il n'était pas là hier. Ni une ni deux, je plonge dans l'eau totalement. J'entend du bruit près de moi, l'eau ne dissimulant pas toutes sortes de bruit extérieur. Je remarque un visage se dessiner au-dessus de l'eau. Je tente de m'entraîner plus vers le fond ce que je réussi. Il ne cil pas, l'homme ne bouge pas. L'air quitte peu à peu à mes poumons, mon corps est entraîner vers le fond des profondeurs. Tandis que je meurs intérieurement, mes yeux distinguent la bête du lac.

La mort me désire t-elle à ce point ?

Tandis que tout espoir de sortir de cette situation me quittait peu à peu, il revient quand cette phrase fut prononcé.

- Venez voir ! Murphy !

Je reconnais la voix de la blonde, l'une de celle que j'avais surveiller toute la nuit. Le reflet du jeune homme disparaît. Je ne perd pas plus de temps et remonte à la surface. Je prends une grande bouffer d'air. La silhouette de l'homme commence à s'en aller, il ne m'a pas remarqué, dos à moi. Mais le monde contre moi, je sens une pression se faire au niveau de ma jambe et je suis soudain attraper par le bête qui abrite ces lieux.

Je l'avais oublié.

La douleur m'empare peu à peu, mais je ne peux me laisser échapper un seul cris pour ne pas me faire remarquer. J'attrape mon sabre et le plante dans son corps, même avec cette blessure il ne me relâche pas. Au contraire, il ressert l'emprise.

- Tu comptes demander de l'aide ou je dois la laisser te dévorer ?

Je relève difficilement la tête et remarque le jeune de tout à l'heure, les mains dans les poches me regardant en souriant. J'ai été démasquer. Je lui jette un regard haineux tandis que la bête me ramène sous l'eau avant de m'entraîner vers la surface. Le soi-disant Murphy attrape un couteau avant de se faire une entaille dans le bras. Comme un prédateur digne de ce nom, le serpent me relâche et pars vers l'endroit où les gouttes de sons sang tombe pour venir rencontrer l'eau. Je m'empresse de nager pour rejoindre la rive. Sur les derniers centimètres qui me séparent de la terre ferme, j'entend la bête repartir à l'assaut. Alors qu'elle allait m'attraper pour la troisième fois de la journée, le bras du jeune homme m'attire à lui contre son torse ferme. Je soupire de soulagement et tente de reprendre mes esprits. Mon regard rivé sur mon "sauveur", mes pupilles noires rencontrent les siennes.

- Un merci est trop demandé ? Il me demande sans détourner le regard.

- De rien.

Il rigole légèrement tandis que je me relève et sort de ses bras. J'arrache un bout de mon haut avant de le lui tendre pour la blessure qu'il s'est fait dans le but d'attirer l'attention. Il le prend avant de le déposer sur sa blessure. Maintenant que je le vois mieux, mon regard dévie sur sa veste que je devine n'a pas été offerte dans cet état. Je sourie.

- Murphy qu'est-ce que tu fous ?!

- J'arrive princesse ! Tu devrais partir.

J'hoche la tête et le remercie silencieusement de ce qu'il vient de faire pour moi. Je m'empresse de courir dans la forêt comme je peux, ma jambe dans un piteux état. En découvrant que Dakota n'a pas bouger et m'a obéi, je lui offre une caresse affective. Je monte sur elle et elle commence à galoper. Je regarde une dernière fois le lac, repensant au gars qui m'avait sauver.

Merci, "Murphy".

Dans l'ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant