- Je m'en occupe ou sinon tu vas lui provoquer une hémorragie.
Ashlys acquiesce et s'écarte de l'être venu du ciel. Je reprends la tâche de mon amie et viens déposer les algues de ma cueillette sur la plaie du jeune. Il laisse échapper un petit gémissement de douleur, assez pour voir l'inquiétude dans le regard de mon amie.
- C'est une réaction normale Ashlys, il est dans une sorte de demi conscience. Je ne suis pas entrain de le tuer.
Mon travail est terminé, toutes les plantes médicinales sont posées sur son corps. Je quitte Ashlys pour rejoindre ma chambre. Je dépose le matériel médical sur mon lit avant de m'asseoir dessus. Les mains sur mon pantalon je remonte petit à petit le tissus. La douleur monte dans mon corps. Ma jambe n'est plus beige mais bien rouge. Je déchire un morceau de mon haut et bande ma jambe. Je dépose des algues sur ma peau en sang.
Si ce dénommé Murphy n'était pas là, je n'aurais plus de jambe ou peut-être pire.
Ma jambe reposer sur un coussin, je fini par m'endormir. Dans mes rêves, ma sœur revient me hanté. Nous sommes toutes deux dans un combat. Je me réveille en sursaut en l'imaginant enfoncé son épée dans mon cœur. Je n'avais plus confiance en elle, même dans mon imagination. J'aurais aimé que tout ce passe autrement, mais c'était trop tard. Il n'y avait plus qu'haine à son égard.
- Stop !
Je me redresse à grande vitesse suite à l'intonation de la voix de mon amie. En arrivant dans le salon, vêtu d'une simple culotte accompagnée d'un t-shirt, je vois Ashlys plaquer contre un mur. Le jeune a son bras appuyer contre son cou. Je lève mes mains en l'air tandis qu'il me remarque et ressert son emprise.
- Je ne veux pas te tuer, je n'ai aucune envie d'avoir pris du temps pour te soigner en vain. Si tu pouvais m'éviter ça, ce serait super.
- Vous m'avez lancé une lance en plein cœur et je ne devrais pas avoir peur ?
- Ni mon amie ni moi sommes responsables de cet incident. Nous vous avons au contraire suivi pour vous protéger.
- Je n'en ai aucune preuve.
- Tu serais déjà mort si l'une de nous l'avait voulu. Et crois tu vraiment que tu as le dessus sur elle, non elle se retient de retourner la situation. Je ne comprends peut-être pas la raison mais elle refuse que quoique ce soit t'arrive. Quant à moi je t'aurais assomer depuis longtemps, si je n'avais aucun cœur. Alors on peu tous allez s'asseoir sur ce canapé et discuter ou continuer de se faire la guerre, c'est comme tu le veux. Mais une de ces propositions ne sera pas agréable et très douloureuse.
- Non Nemesis, on ne lui fait aucun mal. Jamais.
Ashlys n'arrive bientôt plus à parler et son visage est devenu rouge pourpe. Il nous regarde chacune notre tour avant de se reculer, il part s'asseoir sur le canapé et mon amie fait de même.
- Vous ne m'en voudrez pas, je vais enfiler un bas.
Leur regard se pose sur ma jambe bander. Celui du jeune reste fixer sur ma blessure avant de relever son regard sur moi.
- Qu'est-ce qu'il t'es arrivé à la jambe ? Enfin si je peux te tutoyer.
- La créature aquatique qui a attaquer ton amie, elle m'a eu quand je cherchais les algues. Fais moi plaisir, allonge toi et repose toi. Tu peux comprendre mon manque d'envie de devoir te soigner une nouvelle fois.
Je marche quelques pas jusqu'à ma porte entrouverte avant de me stopper soudainement.
- Oh et il est évident que maintenant que tu m'as vu en culotte, me tutoyer ne sera pas la pire des choses.
Je referme la porte derrière et moi avant de partir m'asseoir sur mon lit. En triturant tout autour de moi, mes doigts finirent par rencontrer un bout de tissu. Je l'attire vers moi et enfile avec empressement mon bas.
En ressortant, mon regard se pose sur les deux personnes posés tranquillement. Le jeune qui se considérait comme prisonnier il y a encore quelques minutes, semblaient s'être légèrement apaiser.
- J'imagine que vous le savez déjà mais je m'appelle Jasper.
- Moi c'est Ashlys et la fille en culotte c'est Nemesis. On était sérieuse quand on a dit que l'on ne te voulais aucun mal. On cherche simplement à savoir la raison de votre venue. Ceux qui t'ont attaqués ne s'arrêteront pas tant que vous ne serrez pas tous mort. Vous êtes des ennemis à abattre.
- C'est pourtant simple, il y avait dans l'espace une navette spéciale nommé l'arche dans l'espace. Nous y vivions tous, pensant que la terre n'était pas habitable. Les centaines de jeunes et moi qui sommes arrivés sommes des délinquants. Nos chefs ont décidés de nous envoyer sur cette planète, ignorant si il y était possible d'y vivre. Notre destin leur importait peu.
Voyant que nous n'avions pas tout compris, il s'élance dans de nouvelles explications. Au milieu du discours de son histoire, mes paupières deviennent lourdes et je tombe dans un profond sommeil.
Les vieux souvenir remontent à la surface. Je le revois, le héro de ma vie. Les larmes coulent doucement sur mes joues en repensant à mon père me serrant dans ses bras. Il était là, quand j'avais besoin de lui. Il m'aidait dans mes réconciliations avec ma sœur quand des disputes éclataient. Il le faisait sourire, rire. Mais des flash violent me viennent aussi en tête. Je le revis en sang, allonger au sol totalement inconscient. La petite fille de cinq ans que j'étais frappait son torse dans l'espoir de le faire revenir. Mais c'est bien trop tard que j'ai appris que espéré ne servait à rien, simplement à faire souffrir. Quand il est mort, notre famille est morte. Je suis morte mentalement.
Je me réveil le souffle coupé quand des cris de dehors se font entendre. C'est dans un sursaut profond que je me redresse et pars en courant. Mes moments de repos sont vites interrompus ses derniers temps, le monde doit être contre moi.
Sans hésitation, je sors dehors vêtu d'un simple short et t-shirt, en plein automne. Je reconnais les cris de jeunes, hurlant en pleine nuit le prénom de notre captif. Le dénommé Jasper. Une lance dans le cœur de l'un des leurs ne leurs à donc pas suffit comme mise en garde. Il semble qu'il leur en faut plus.
Le problème avec l'obscurité, c'est que tes yeux ne distinguent plus rien. L'avantage, c'est que ton regard ne capte donc plus rien. C'est d'autant plus efficace quand tu es une inconnue imprévisible de rester invisible.
Le vent me tape le corps alors que je m'élance dans l'herbe fraîche. Même dans mon sommeil j'ai pu entendre la plus grande partie de l'histoire concernant tout ces jeunes. Et je n'ai plus qu'une certitude, les protéger coûte que coûte. Il ne s'agit pas d'une vengeance personnelle mais simplement d'un peu d'humanité.
Ce qui est dérangeant avec les gens qui tentent de ne pas se faire remarquer, c'est qu'ils le font mal. Ceci servira de leçon au trois corps inerte que je viens de laisser baigner dans leur sang.
- JE SUIS LÀ, VENEZ M'AIDER ! J'AI BESOIN D'AIDE ! S'IL VOUS PLAÎT !
Mon cœur rate un battement en reconnaissant la voix de Jasper, cet enfoiré s'est échapper. Il ne faut pas, ils ne doivent pas connaître notre existence. Notre vie serait alors en danger.
Une rage soudaine m'envahit soudainement, je fonce sans réfléchir vers le lieux d'où provenait sa voix. Je le retrouve debout aux côtés d'Ashlys inconsciente. Il me remarque et son visage se transforme dans une peur soudaine. Il se recule de moi, les mains en l'air.
- À L'AIDE ! VITE !
- JASPER ON ARRIVE TIENT BON !
Ma main se dépose brutalement sur sa bouche et ma jambe vient frapper violemment son entre jambe. Il s'écroule au sol, et je tombe sur lui. Mais il ne veut pas en rester là et vient me mordre l'épaule. Je lui réponds d'un coups de poings en plein visage. Son nez craque sous la force du coup. Une profonde douleur envahi ma jambe. L'enflure s'est emparé de ma dague et viens de me l'enfoncer dans une articulation. Je tombe sur le côté, tandis qu'il se relève en titubant. La douleur vite passée je m'apprête à rendre le coup. Mais je n'en aurais pas l'occasion. Il tombe violemment au sol, sa main sur sa tête. Des pieds se posent au sol après avoir sauter d'un arbre.
- On dirait bien que je suis le sauveur de la situation.

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Dans l'ombre
FanfictionDeux filles considérées comme des traîtres, vivaient toutes les deux à l'abri dans la forêt. Mais leur vie paisible fut chamboulé à tout jamais quand un objet métallique avait traversée l'atmosphère pour s'écraser non loin d'eux. 100 jeunes construi...