Chapitre 4

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Little Mix - Power

PDV de Bella

— Ma douce Bella, te voilà enfin!

Il semblait particulièrement ravi de me voir aujourd'hui, tout le contraire de moi.

— Je t'en prie va à l'essentiel, je n'ai pas que ça à faire.

Je m'installe nonchalamment sur le fauteuil en face du sien et passe mes jambes par dessus l'accoudoir gauche. Il me sourit simplement et ignore ma remarque.

— Vous avez fait du bon travail hier soir.

— Laisse moi deviner, il est en retard ce crétin?

— Tu es ici, donc il ne manque personne, pas vrai?

Il se tourne vers l'homme qui se tient à ses côtés et celui-ci acquiesce d'un bref mouvement de tête à sa question.

— J'ai un travail pour toi Bella.

— Pour moi?

Il venait de capter toute mon intention. Un travail qui m'était uniquement confié n'arrivait presque jamais, si ce n'était jamais. Il préférait toujours qu'on soit deux pour être sûr que le travail soit bien fait. De plus, il savait de quoi j'étais capable donc il m'avait mis quelqu'un sur le dos pour toujours garder un oeil sur moi. J'avais finalement appris à supporter ce crétin de Virgilio et j'aimais particulièrement le taquiner.

— Et bien oui. Tu n'en veux pas?

— Qui est l'heureuse victime du jour? Demandé-je avec un sourire.

— Il ne s'agit pas de supprimer quelqu'un.

— Quoi?

Surprise, je me redresse sur mon siège.

— Tu es la nouvelle garde du corps personnelle des Reyes.

— Pardon?

— Tu n'as pas entendu? Aurais-tu déjà besoin d'un appareil auditif?

Je me lève lentement de mon fauteuil pour venir m'assoir sur son bureau. Je me penche légèrement vers lui et plonge mes yeux dans les siens.

— Écoute Marlon, j'accepte déjà de me traîner Cendrillon pour chaque assassinat alors ne me demande pas de faire la nounou pour une famille de pourrie gâté.

— Je crains que tu n'aies pas le choix ma douce. À moins que tu préfères une belle soirée en charmante compagnie?

Il esquisse un bref sourire et indique d'un geste de la main l'homme qui n'a pas bougé depuis que je suis arrivée. Je fusille du regard l'homme assis derrière le bureau. Je me relève et me dirige vers la sortie.

— Tu peux toujours rêver, je ne serai pas ta nounou de service. T'as qu'à demander à Cendrillon.

Je lui lance un dernier sourire provocateur avant de claquer la porte.

— C'est ce qu'on verra! Cria-t-il à travers la porte. 

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