Chapitre 30

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Gryffin, SLANDER & Calle Lehmann - All You Need To Know

PDV d'Arizona

— Où est passée Bella? Ça fait un moment qu'elle est partie.

— C'est vrai, confirma Jasiah.

Maman était partie discuter avec des vieux amis à elle et nous étions restés tous les deux alors que Bella n'était pas revenue.

— Ça va faire presque dix minutes qu'elle est partie, reprit-il en regardant sa montre.

— Je vais voir aux toilettes, informé-je Jasiah.

Je l'abandonne au milieu de la salle et me dirige vers les toilettes.

— Bella tu es là? Appelé-je en entrant dans les WC.

Toutes les cabines étaient ouvertes sauf une. Je me dirige vers celle-ci et frappe doucement contre la porte.

— Bella?

— Qu'est-ce que tu veux Arizona?

— Ça fait dix minutes que tu es là, je me suis inquiétée.

— J'arrive.

— Ouvre-moi s'il te plait.

J'entendis le loquet et la porte s'ouvrit. Bella était assise au sol contre la paroi de la cabine. Je m'accroupis à son niveau.

— Qu'est-ce qu'il se passe?

— Je suis fatiguée c'est tout.

— Dis-moi la vérité Bella. S'il te plait, la supplié-je tandis qu'elle me regarda enfin.

— C'est rien. C'est juste... ma mère me manque, fit-elle en détournant les yeux.

— Bella...

Je m'approche d'elle et la serre dans mes bras. Elle me serre à son tour mais n'ajoute rien.

— Tu veux qu'on rentre?

— Non. Ne t'inquiète pas, ça va.

Elle se lève et ouvre le robinet du lavabo pour s'asperger le visage.

— Excuse-moi, fit-elle en déposant un baiser sur mon crâne. Elle me prit la main et m'entraîna en dehors des toilettes.

Elle me laissa aux côtés de Jasiah et partit dans un coin de la salle en bonne garde du corps.

— Elle va bien? Demanda mon frère.

Je la regarde au loin et croise son regard qui ne m'a pas quitté.

— Je ne sais pas. Je lui parlerai lorsqu'on sera à la maison.

— À la maison?

— Je veux dire dans la maison de sa mère, chez elle.



— Rentrons, fis-je à Bella en la rejoignant.

La fête s'éternisait et déjà beaucoup de personnes étaient partis. Je commençais à fatiguer et j'avais qu'une envie c'était de rentrer. Je salues mon frère et ma mère de loin.

— C'est vous qui décidez Mademoiselle Reyes.

Je lui souris, attrape son bras et nous nous dirigeons ensemble vers la sortie.

— Tu devrais reprendre ta veste. Tu risques d'avoir froid.

— Ne t'inquiète pas pour moi. Garde-la.

Elle m'ouvre la portière de la voiture.

— Merci.

— Comment s'est passée ta soirée belleza? Me demanda-t-elle, les yeux braqués sur la route.

— Ça a été. Un peu ennuyante à vrai dire. Mon frère était beaucoup occupé à parler avec tous les invités et Maman a retrouvé de vieux amis à elle, je n'ai pas voulu la déranger.

— J'aurai aimé être à tes côtés.

— Moi aussi.

Elle attrapa ma main gauche de sa main libre et la serra.

— Je te promets que je te parlerai de ma mère, lança-t-elle, brisant le silence.

Je ne dis rien, serrant simplement sa main pour lui montrer mon soutien.



— Bella?

Un bruit étrange vient de me sortir de mon sommeil. Bella n'était plus dans le lit et de la lumière sortait de la salle de bain. Je comprends alors que ce bruit était Bella. Je me dirige rapidement vers la salle de bain. Bella était agenouillée devant les toilettes, penchée au-dessus de celles-ci. J'attrape ses cheveux et les retiens en arrière.

— Respire, fis-je en faisant du bout des doigts des cercles dans son dos.

Elle finit par s'arrêter.

— Tout va bien, la rassuré-je tandis qu'elle se redressait pour s'assoir contre le mur adjacent aux toilettes.

— Ne bouge pas mon amour, je reviens, l'informé-je tandis que je prenais la voie des escaliers.

Je reviens avec un verre d'eau et un médicament.

— Tiens.

Je lui tends ce que j'ai ramené.

— Je suis désolée, j'ai essayé de ne pas te réveiller, finit-elle par dire.

— Tu aurais dû Bella.

Je pose doucement ma main sur son front pour prendre sa température.

— Tu es un peu chaude. Viens. Retournons nous coucher.

Je l'aide à se relever et elle me suit jusqu'au lit dans lequel nous nous couchons.

Elle était couchée sur le ventre et sa respiration se faisait plus lente. Je ne dormais toujours pas. Mes doigts parcouraient son dos dans le but de l'apaiser et cela semblait bien fonctionner puisqu'elle ne tarda pas à trouver le sommeil. 

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