ezequiel pov's
•*'¨'*•.¸¸.•*'¨'*•.¸¸.•*'¨'*•.¸¸.•*'¨'*•Chaque attirance commence par un regard.
Puis, les envies découlent, la tentation s'impose.
Ensuite, on touche un peu.
Enfin, on savoure le vrai plaisir.
Chaque lit finit recouvert par deux corps liés.**
Depuis que l'on est petit, ma vie bascule entre trop peu d'argent pour vivre et juste assez pour profiter. Tant que maman avait le sourire, ça signifiait que tout allait mais dès que la courbure de ses lèvres retombait, on comprenait que les mois allaient être longs.
Dans ces moments-là, autant Raziel que moi, nous nous privions pour que Eiza et maman puissent manger à leur faim. Papa revenait chaque soir et la musique calmait directement nos maux pour redonner un peu de chaleur à nos cœurs.
Dire que maintenant, la seule musique qui me faisait cet effet est de loin mon plus grand cauchemar, me parait assez amusant. Je ne pensais pas qu'un jour, l'adjectif qui décrirait le mieux mon père serait fuyard. Comme quoi, la vie est remplie de surprises.
– J'ai trois colliers, deux bracelets, quatre montres et ça.
Je soulève une peinture qui semblait pourrir sous un drap. L'art n'est pas ma spécialité mais j'aurais presque cru qu'elle valait son pesant de pesos. Dans tous les cas, il saura bien me dire si c'est un objet de valeur ou non.
Le préteur sur gage vient augmenter la loupe placée juste devant le verre de ses lunettes avant de froncer les sourcils pour se donner un côté professionnel. Je suis obligé de planter mes dents à l'intérieur de mes joues pour ne pas rire.
Après quelques années à Medellin, j'ai compris que jongler entre ces vieux qui tentent d'arrondir leurs fins de mois était la meilleure idée. Quand la police se décide à fouiller dans leurs affaires, on sait tous qui finit par tomber.
– Patientez, j'en ai pour quelques minutes.
Sa main se secoue dans l'air pour m'indiquer de filer dans le fond de la pièce avant que je ne souffle, mon corps retombant sur une chaise. La pièce est sombre et évoque clairement que le crime n'est pas rejeté ici.
Ces personnes ont souvent des petites échoppes de fruits et légumes, des quincailleries ou d'autres bêtises dans ce genre. Mais la vie n'est pas si simple pour tout le monde semblerait-il et revendre des bijoux au marché noir, c'est plus lucratif.
La lampe au-dessus de lui est la seule source de lumière et elle éclaire de façon significative un tapis de velours vert qui s'étend sur le bureau. Je crois apercevoir des tableaux, sûrement ceux qu'il n'a pu revendre et deux chaises bancales occupent la pièce.
Mon pied commence à taper le sol à répétition, le temps qui passe est du temps en moins au garage et ma pause déjeuner ne mérite pas de passer à la trappe pour quelques billets. Surtout quand mon ventre a décidé d'accompagner la musique classique qui résonne dans la pièce.
– Vous en avez pour combien de temps ?
Ma main se repose sur la ceinture de mon jean alors que je vérifie que l'arme s'y trouve bien. Ce pistolet est vraiment dérangeant mais j'aime bien l'image que ça m'offre auprès des filles. Je me demande ce qu'elle trouve de séduisant mais tant que je peux conclure, ça me va.
Et aussi parce qu'on n'est jamais assez prudent dans cette ville.
– Je ne peux pas prendre.
Mes yeux se relèvent sur le vieil homme avant que je ne fonce vers lui, mes doigts agrippent le bois du bureau. Je pense que si je pouvais le tuer maintenant, je l'aurais déjà fait mais je souffle un bon coup pour tenter de discuter plutôt que d'éclater.
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OBSESSED
RomanceChaque vie commence par une naissance. Puis, on grandit, on apprend, on (sur)vit. Ensuite, on comprend qui nous entoure. Enfin, on choisit qui on déteste. Chaque secret commence par un mensonge. Mariposa a peur d'une seule chose dans la vie, de n...