Chapitre 7

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Terrain de basket, Seattle

15h25

Boby

Après une bonne heure d'entraînement, tout ce que j'attends c'est d'aller à la douche. Je transpire comme pas possible et Noam me fait tourner en rond. Le lundi j'ai toujours le moral à zéro, en plus les entraînements sont longs ce jour-là parce qu'on revoit toutes les erreurs du dernier match. Il date d'il y a une semaine mais le catch remet notre défaite sur le tapis comme si on avait oublié, ça m'avait manqué de jouer dans cette ville. Avec Bella on est arrivés à la colocation il y a deux semaines. Elle a commencé les cours avec Jayden mais c'était que des petites mises au point, nos premières semaines à la fac ont été assez intenses alors elle s'est concentrée sur ça et à dit au concerné qu'ils commencent les choses sérieuses aujourd'hui. Je sais pas si j'ai bien fait de conseiller à Jayden de prendre des cours avec ma sœur, même si je le connais j'ai pas envie qu'il se passe quelque chose entre eux, ça serait trop compliqué à gérer. On s'est tous les deux mis d'accord sur les règles et c'est pas pour rien qu'elles existent.

Le catch signe l'arrêt de l'entraînement et je le remercie intérieurement pour ça. Ont filent aux vestiaires et je prends le nécessaire avant de me diriger vers les douches communes. Au contact de l'eau chaude mes muscles se détendent et ça fait un bien fou. Je prends mon temps pour profiter à fond de ce moment de repos avant de retourner à la réalité. Ces dernières années ont été très compliquées, entre le départ de notre père et la mort de notre mère, on n'a jamais vraiment eu le temps de se poser avec Bella. Même si ça faisait cinq ans qu'on vivait à Atlanta, maman nous faisait souvent déménager à cause de mauvaises fréquentations, qu'elles soient amical ou autre. J'ai tout fais pour prendre soin de Bella, j'espère que je n'ai pas tout raté. Elle et moi on est comme les dix doigts de la main, soudés, et je sais que personne ne pourra briser ce lien. Le fait qu'elle ait accepté de venir avec moi ça a été un bonheur, même si l'idée qu'elle vive avec six garçons ne m'enchantait pas vraiment. C'est parce que je l'ai connais que je lui en ai parlé. Dans l'avion, quand je lui ai annoncé, ça faisait une semaine que les garçons attendaient une réponse, je les ai appelés avant le vol et je leur ai expliqué la condition qui en fait était une condition, que ma sœur vienne avec moi.

J'ai fini de me laver, je prends mes affaires et rentre à la maison. Si les calculs sont bons, Bella doit être en train d'attendre Jayden pour son cours, perso je dois chercher du travail parce que oui une colocation ce n'est pas gratuit. Les garçons ne voulaient pas me faire payer mais j'ai insisté car je trouve logique de payer pour vivre quelque part. Bella m'a dit qu'elle s'est trouvée un job dans un bar pas loin de la coloc.

Je vais plutôt me diriger vers la mécanique, je trouve que voir des voitures c'est mieux que voir des personnes qui la plupart du temps ne t'offrent même pas un sourire. J'ai fait quelques recherches et j'ai trouvé un garage pas loin alors je ne tarde pas et monte sur ma moto pour m'y rendre.

Arrivé là-bas je ne me fais pas attendre et j'entre. J'ai appelé ce matin pour demander un rendez- vous, quand le mec m'a dit qu'il était libre toute la journée j'ai explosé de joie à l'idée d'avoir une chance pour ce travail.

- Y a quelqu'un ? Un homme qui m'a l'air assez âgé fait son apparition sur un chariot. Oh bonjour excusez moi je vous avez pas vu.

- Ne t'excuse pas mon grand j'étais sous une voiture, t'as vu ma taille comment tu veux me voir mes pieds ne dépassent pas.

On se met à rigoler avant qu'il ne m'emmène dans son bureau.

Il me pose quelques questions auxquelles je répond facilement, je pensais que j'aurais plus de mal à obtenir le job mais il me l'a donné juste après être sorti pour qu'il me fasse visiter le garage. Enfin il m'a surtout donné une période d'essai mais c'est pareil. Je n'aurais pas pu rêver mieux. Il finit par me montrer où se trouve chaque outil et tout se qui va avec puis me donne un planning provisoire, je viens quand je peux le temps qu'il m'en fasse un définitif, faut que je pense à lui envoyer mes heures de cours et mes heures d'entraînement.

A tous ces jours ou je t'ai détestéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant