Chapitre 11

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Après une dernière vérification, je bouclai ma valise avec difficulté.
Comme je ne savais pas combien de temps j'allais rester à Paris, j'avais préféré emporter le plus de vêtements possible. Tellement que ma garde-robe semblait vide, et mes bagages étaient blindés.

Je jetai un dernier coup d'œil à mon appartement, avant d'en fermer la porte.
Puis je partis en direction de chez les Kaulitz ; Simone avait gentiment proposé de nous déposer à la gare et Georg, Gustav et Tom comptaient nous accompagner aussi.

Je dus trimbaler ma valise dans les escaliers du métro, et me maudissais intérieurement d'avoir été trop prévoyante. Elle semblait peser une tonne, et j'espérais que les bouches de métro de Paris étaient mieux fichues.

J'étais d'ailleurs ravie de m'y rendre, bien que ma chère petite ville et mon entourage, allaient me manquer. Un peu de changement ne me ferait pas de mal, me coupant un moment de ma routine et de mon quotidien redondant.

Devant la maison des parents des jumeaux, je trouvai mes trois amis discuter avec Simone.
Tom rit d'un air faussement moqueur en voyant la tête que je faisais en portant ma valise, mais m'aida tout de même à la mettre dans le coffre.

Durant le trajet, nous discutâmes ensemble, et je partageai mes inquiétudes vis à vis de ce contrat et du nouveau groupe. Ils se montrèrent compréhensifs et encourageants, ce qui m'aida à me sentir un peu mieux.

Tout le monde profitait de ces derniers instants où nous étions réunis, sauf Bill.
Il semblait absent et fixait le paysage par la fenêtre. Il avait le regard vide, et l'air préoccupé.

Le voir mal me rongeait de l'intérieur. D'autant plus que j'aurai aimé le questionner, lui demander ce qui n'allait pas.
Mais ce n'était pas possible, évidemment.

Alors je restai silencieuse, et le lâchai du regard, soucieuse.

Sur le quai, l'ambiance était morose. Le cœur gros, tout le monde se forçait à afficher un petit sourire triste, attendant le train comme la fin du monde.

Je saluai Simone, en la remerciant une dernière fois pour son accueil toujours chaleureux.

Gustav : Bon séjour à Paris, ma belle ! On attend de vos nouvelles.
Ajouta-t'il gentiment en me faisant la bise. 

Georg : Vous nous enverrez des cartes postales ! Renchérit-t'il en riant doucement.
Enfin bon, profitez bien, vous allez nous manquer.                                                                         Ajouta-t'il plus sérieusement, avec un petit sourire en posant sa main sur mon épaule.

Je leur souris à mon tour, et les remerciai sincèrement.

Puiss je me retournai, et trouvai Tom en face de moi, une expression triste affichée sur son visage.
Je ne pus m'empêcher de faire la même tête que lui.
Il tendit ses bras vers moi, et je m'y laissai tomber en soupirant.
Les larmes aux yeux, je profitai de cette étreinte réconfortante.

Enfin, il recula, ses paumes posées sur mes épaules.

Tom : Tu vas me manquer, couillonne. T'as plutôt intérêt de m'appeler régulièrement.
Me lâcha-t'il avec un sourire en coin.

Je laissai échapper un petit rire. Cela me faisait marrer de voir Tom essayer de dissimuler ses émotions coûte que coûte, derrière l'humour.

Abby : Compte sur moi, imbécile.
Répliquai-je avec le même ton que lui, amusée.

J'entendis le crissement des roues du train qui ralentissaient contre les rails, annonçant que c'était le moment de partir.

Je saluai tout le monde une dernière fois, avant de me retourner et de suivre Bill dans le wagon.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 29 ⏰

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The Pain Of Love [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant