The Pain Of Love [2]

Chapitre 4

Alors que je dormais paisiblement, la sonnerie de mon portable me sortit de mon sommeil.
Je râlai en soupirant, avant de me saisir pour regarder l'écran.
C'était Tom, alors je répondis :

Tom : Abby, qu'est-ce que tu trafiques ?

Je pris quelques secondes avant de répondre, en me redressant dans mon lit et en frottant mes yeux.

Abby : Hein?... Pourquoi tu m'appelles aussi tôt, ça va pas ?
Répondis-je lentement, encore à moitié endormie.

Tom : Je t'ai réveillée, j'me trompe ? Renchérit-il d'un ton amusé.

Abby : Mmh-mmh...
Lâchai-je pour seule réponse n'ayant qu'une envie : me rendormir.

Tom : C'est pas comme si Georg et Gustav débarquaient dans moins d'une heure... Ajouta-t'il en soupirant légèrement.

Je me relevai brusquement, en écarquillant les yeux.

Abby : Merde... J'avais totalement oublié... J'arrive dans euh... dans pas longtemps t'inquiète pas !

Je raccrochai et fonçai dans la salle de bain.

Je me préparai en vitesse, enfilai mon vieux jean, un débardeur noir, laçai mes chaussures à la va-vite en attrapant mon sac et ma veste au vol, et m'éclipsai.

Une fois arrivée dans la bouche de métro peu accueillante, j'étais essoufflée mais au final pas trop en retard.

Je rejoins l'appartement de Tom, qui m'ouvrit la porte avec un sourire en coin.

Tom : Tiens, te voilà déjà. Je suis impressionné.
Lâcha-t'il en me faisant entrer.

Je levai les yeux au ciel, amusée.
Il m'invita à m'asseoir sur le canapé, pendant qu'il préparait quatre coupes de champagne.

Il avait même rangé son appartement dans son entièreté pour l'occasion. J'en déduis que ça lui tenait vraiment à cœur. Tout comme moi. J'avais hâte de retrouver Gustav et Georg, en l'appréhendant en même temps.

Et si nous avions tellement changé que nous ne entendions plus ? Ça m'attristerait profondément.

Je fus sortie de mes pensées par la sonnette qui retentit. Tom abandonna ses flûtes de champagne et alla ouvrir la porte.
Je le suivis de loin.

Je les entendis se saluer avec un ton enthousiaste, alors je m'approchai.

Sur le pas de la porte, se trouvaient nos deux amis d'enfance. Ils sourirent en m'apercevant.

Gustav : Abby ! Ça fait trop plaisir de te revoir!
S'exclama-t'il en me prenant dans ses bras.

Je lui rendis son embrassade en souriant.

Georg : T'as bien changé, mais t'es toujours aussi jolie!
Lâcha-t'il en me prenant dans ses bras à son tour.

Je souris, flattée.

Abby : Merci beaucoup. Moi aussi ça me fait vraiment plaisir de vous revoir !
Répondis-je gentiment.