II | Elle

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- Amir

"Le bonheur des uns fait parfois le désespoir des autres."

 – Jules Renard

Les mots que mon père venait de prononcer venaient s'abattre sur mes oreilles, une bonne nouvelle ne vient jamais seul.

- Que viens tu de dire papa, m'enquis-je, la chaise sur laquelle je me trouvais ne m'aidait en rien, elle ne faisait que m'oppresser.

Ma question fut sans réponse, le courant d'air qui passait dans la salle l'avait emporté avec lui.

Je me leva et me mis à faire les cents pas à l'intérieur des quatres murs qui m'oppressaient je me sentais comme un lion dans une cage, ils me regardaient tous, toute ma famille étaient là pour me scruter, le piège se refermait sur moi même.

- C'est Intissar Al-Shammari, m'informa la voix de mon père.

Je me stoppa net, je me retourna vers lui et commença à l'implorer du regard afin qu'il me dise enfin que c'était une blague et que rien de tout cela n'était vrai, mais il ne fit rien de tel.

- Vous, non... vous ne pouvez pas me faire cela, criai-je laissant ma voix se casser au même instant.

Mon père me regarda venir jusqu'à lui, je me mis à le regarder comme si c'était un inconnu à mes yeux.

- Elle m'a abandonnée, elle ne peut pas revenir, elle va prendre toute la place que yemma occupait ici, tu ne peux pas faire cela, tu ne peux pas me faire ça, sans même le savoir des larmes étaient venu se loger sur mon visage et elle ne s'en allèrent plus, elle coulait à flot, ils comptaient réellement me faire rouvrir une blessure du passé, une blessure que je n'avez jamais réussi à panser.

Il me regarda emplie de tristesse, mais je ne la voyais pas, pour une fois je faisais passer ma peine avant celle des autres, une chose que je n'avais pas fait depuis longtemps.

Je me tourna face à toute ma famille, et les pointa tous du doigt un par un.

- Vous, je ne vous le pardonnerais jamais, jamais, répétait-je en criant avant de sortir de la pièce.

Ali se trouvait à côté de la porte, je ne lui offrais même pas un regard et me précipita en bas. Sans même m'en rendre compte j'étais déjà dans les rue d'Al Minya, il n'y avait aucun passants, la prière de Maghreb (l'avant dernière prière de la journée, celle du coucher de soleil) avait été priée, personne ne se trouvait dans la ville après celle-ci.

Ma respiration se faisait de plus en plus irrégulière, elles revenaient, je n'en avais plus fait depuis longtemps, je continua de marcher n'arrivant pas à régulariser ma respiration, sans même m'en rendre compte je me retrouvais par terre essayant de ne plus penser à cette crise d'angoisse, une pierre était comme logée sur mon cœur, j'avais mal, très mal. Mon cœur battait tellement fort que j'étais capable de l'entendre résonner dans mes tempes, chaque souffle devenait un supplice pour moi, je sentais mes mains tremblaient, en réalité, j'étais toujours prisonnier de cette période de ma vie, pourquoi n'arrivai-je jamais à avancer, tandis que le monde continuait lui d'évoluer. J'entendais de lointains écho, qui venait appeler mon nom, dans mes yeux de nombreux point noir venait floutter ma vision.

* * *

Cette nuit là je n'étais pas aller me coucher dans ma chambre, après qu'Ali et Jawad m'ai retrouver étaler sur le sol de la rue, il m'avait ramener au château et avait tout fait pour diminuer ma crise d'angoisse, ils avaient réussi à la stopper, je leur avait ensuite mentis que tout allait mieux et je suis aller dans ma chambre attendant qu'ils partent tous deux, je ne voulais voir plus personnes, a leurs départ je partis fouiller dans ce placard du bas ou se trouvait toute les affaires de mère, je les poussa délicatement et retrouva cette boite en laine, je la sorti du placard et l'ouvrit, elles étaient encore toute la, c'est lettres auquelle elle n'avait jamais répondu...

DYNASTIE ( en réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant