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- Ariella - le lendemain -

10h37-

Pendant que je suis en train de finaliser mes valises avec Adeline, je reçois un message de la part de Xander :

- Eva m'a parlé, je t'attends dans les cuisines.

Je me tourne alors vers Adeline :

- Adeline, je dois m'absenter un instant. Ça ira pour la finalisation des valises ?

- Bien sûr, je m'en occupe.

- Merci, je reviens dans quelques minutes.

- Prenez le temps qu'il vous faudra.

Je me rends alors dans les cuisines royales et je retrouve Xander, seul.

Je m'élance vers lui et je le prends dans mes bras :

- Si tu savais comme je suis désolée, mais je n'ai pas le choix. Dis-je, en sanglotant.

- Chhhuu, je sais, je sais, ne t'en fais pas, tu n'as pas à te justifier. Me répond-il, tout en caressant ma tête.

- Bien sûr que si Xander !

- Écoute, je comprends totalement et je ne t'en veux pas, je sais que tu n'y es pour rien Ari. Ne t'inquiète surtout pas, je ne dirais rien à personne.

- Je te promets qu'on se reverra, peut être pas toute suite, mais on se reverra, sois en sûr.

- J'attendrais le temps qu'il faudra, tu sais bien que je t'aime.

- Je t'aime aussi.

Puis il m'embrassa, je lui rendis son baiser, mais je suis malheureusement contrainte de me détacher de lui :

- Je dois y aller Xander, annonce-je, les larmes aux yeux.

- On se dit à bientôt alors.

- Bien sûr !

Xander est si compréhensif, les hommes comme lui se font rare de nos jours.

Sur le chemin, je croise Adeline et d'autres domestiques, mes valises en main :

- Tout est prêt princesse, vos parents vous attendent dehors. Me prévient Adeline.

- Merci à vous Adeline, merci pour tout ce que vous faites.

- Il n y a pas de quoi, c'est mon travail.

Je la pris dans mes bras, Adeline est bien plus qu'une simple domestique pour moi.

- Bon, il est temps pour moi d'y aller.

- Nous vous raccompagnons.

Nous descendons, et nous rejoignons mes parents.

- Je suis là.

- Ariella ! S'exclama ma mère. Oh comme si tu savais à quel point tu vas nous manquer, le château sera vide sans toi !

- Je suis d'accord ! Désolé de t'infliger ça Ariella, mais c'est pour ton bien.

- Mmm.

Mes parents me serrèrent dans leurs bras puis mon père ajouta :

- Je te préviens, des dizaines de journalistes t'attendent devant la voiture qui vous emmènera, toi et Aran.

- Oh bon sang !

- Ne t'en fais pas, tu n'es pas obligé de répondre à leurs questions. Dis-leur simplement que tu répondras dans 3 jours.

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