߷ 𝓟𝓪𝓻𝓭𝓸𝓷 ; 𝓦𝓸𝓸𝓼𝓪𝓷 ߷

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 ___ San ! San ! je t'en supplie écoute-moi !

Le noireaud continuait de crier afin de faire entendre raison à son mari qui ne voulait rien entendre. Trop borné à écouter sa rage et la violence avec laquelle il tirait le poignet du plus petit sur l'escalier.

Aveuglé par la colère à cause du goût amer de la trahison qu'il venait d'être victime, San ne voyait pas la souffrance visible dans les pupilles sombres et embués de larmes de son conjoint. Son poignet rougi était la preuve de la force non contrôlée que le bicolore exerçait.

      ___ San, s'il te plait ! pour l'amour du ciel écoute-moi !

       ___ Fermes là putain ! il explosa sa rage une fois les marches descendus et sous la violente pluie qui s'abattait sur leur âme meurtri, il jetta brutalement le plus jeune sur le sol mouillé.

Le corps du plus petit alla rencontrer durement la flaque d'eau, hoquetant au passage à l'acte. Les iris baignés de larmes, noyés dans le chagrin, il se releva avec le peu de force qu'il lui restait et fit face à l'autre.

Le ciel grisonnant orageux crachait son amertume sur eux d'une violence extrème, il extériorisait sa tristesse par les gros nuages qui vomissaient tout le malheur du monde alors que deux corps, campés l'un en face de l'autre, se partageaient tous les sentiments négatifs reflétés à travers leurs prunelles malgré le froid caressant leur épiderme.

Les larmes du plus jeune étaient mêlés à la pluie tandis que les iris de San projettaient toute la haine qu'il ressentait envers lui. L'orage dansait dans ses pupilles au même rythme que l'éclair qui scindait le ciel comme la langue empoisonnée d'une vipère.

Les lèvres tremblotantes, Wooyoung tenta une approche vers le plus âgé mais c'était une erreur de sa part quand la gifle claqua  fortement l'air comme un coup de tonnerre. Wooyoung recula de deux pas, sentant la douleur se propager dans sa joue et briser son cœur encore plus.

Une femme d'entre les quarantaine d'années plaqua une main sur sa bouche sur le choc et laissa couler ses propres larmes puis, elle tenta de dissuader le jeune bicolore de ne pas commettre une erreur. La situation était critique.

      ___ San s'écria-t-elle horrifiée, San mon enfant s'il te plait, écoute le pour une fois.

      ___ De l'écouter ? gronda-t-il férocement en fusillant le concerné qui avait encore la tête tournée. Pour entendre quoi ? cette catin n'a rien à m' dire.

       ___ T'agis mal mon fils.

       ___ Agir mal ? un rire jaune s'échappa d'entre ses lèvres. J' n'ai même pas encore commencé d'ailleurs. Je vais montrer comment on agi mal.

Sur ce mot, il jetta un sac à ses pieds qui s'ouvrit pour montrer le contenu. Une pile de vêtements entassée mouillé par l'averse.

         ___ Voilà comment on traite les putes d' ton genre. Désormais, t'as plus ta place ici. Considères cela comme la preuve de notre séparation.

Les mots lui fracassèrent la tête comme un rouleau de pâtisserie. Le choc fut si brutal que son cœur se brisa en des milliers de morceaux de l'autre côté de la rue et s'éparpilla sur le bitume.

༄𝔄𝔱𝔢𝔢𝔷 𝔯𝔢𝔠𝔢𝔲𝔦𝔩 𝔡'𝔬𝔰༄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant