Partie 56

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السلام عليكم و رحمة الله و بركاته !

Répondez au salam s'il vous plaît, c'est une obligation chez nous les musulmans !

Votez !

Mais en soi, entre nous ça a marché une fois, pourquoi ça ne marcherait pas une deuxième fois ?

Il va vraiment finir par me rendre folle.

S A B R I N E
(صابرين)

Je me dirigeai vers la chambre de ma soeur en compagnie de Neyra, après avoir discuter avec le médecin.

Finalement, bonne nouvelle. Ma soeur s'est réveillée, et va pouvoir guérir correctement grâce aux traitements qu'elle reçoit. Il faut qu'elle reste au moins 2 semaines avant de retourner à la maison.

Vous savez pas comment mon coeur est soulagé. Je n'avais pas entendue de bonnes nouvelles depuis longtemps.

Le médecin est maintenant chargé d'appeler ma "famille" pour les prévenir. J'aurai bien pu le supplier de ne pas le faire, mais il se douterait de quelque chose. Je ne veux pas faire d'ennuis.

Neyra : Tu penses que tes parents te re laisseront ta soeur sous ta responsabilité après ce qui s'est passé ?

Moi : Bonne question.

J'entrai donc dans sa chambre. Celle-ci était allongée, le regard rivé sur le plafond. Quand elle entendit du bruit, elle se redressa afin de me voir. Elle souria ensuite.

Ayna : Sabline..

Dit-elle d'une voix faible. Mon coeur a mal en l'entendant ainsi.

Moi : Ça va mon coeur ?

Ayna : Oui, j'ai mal à la tête à cause du lumière...

Je souriai face à sa phrase avant d'éteindre la lumière. De toute façon, il fait encore jour.

Je m'approchai ensuite de son lit avant de la prendre délicatement dans mes bras.

P'tain, qu'est-ce-qu'elle m'a manqué. Vous avez pas d'idées.

Alors que j'étais entrain de lui caresser ses cheveux, celle-ci me dit d'une voix faible.

Ayna : Sabline, j'ai peur de la dame... À cause d'elle j'allais avoir la mort..

J'ai vite compris qu'elle parlait de l'autre s''ope. Et le fait que maintenant, elle est peur d'elle et que cette p'te peut encore s'en prendre à elle à tout moment, me fout les nerfs.

Moi : Elle va plus revenir, t'inquiètes.

Dis-je en la rassurant. Sauf que moi-même je ne savais pas comment faire.

Tout d'un coup, la porte s'ouvrit violemment, laissant apparaitre Souleymane. Il est rapide.

Enfin, ils sont rapides.

Neyra m'a dit qu'elle m'attendait devant, alors elle est sortie, me laissant avec ces monstres. Génial. 

Adnen : Sors.

Eh voilà.

Moi : J'viens d'arrivée.

Adnen : Et ? Sors.

Moi : J'sors pas, men jaña ğana keldim. ( Je viens d'arrivée.)

Seyna : Bul bizge ne istey aldı ? Il sağan sirtqa şid dedi, sen şiq. ( Qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Il t'as dit de sortir, alors tu sors.)

⟨⟨ UN AMOUR AUSSI FORT QUE LE NÔTRE N'EXISTE PAS ⟩⟩Où les histoires vivent. Découvrez maintenant