Partie 55

166 16 104
                                    

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته !

Répondez au salam s'il vous plaît, c'est une obligation chez nous les musulmans !

Votez !

Il souffla, avant de détourner son regard vers la fenêtre.

Ilyes : J'aime pas qu'on s'en prenne aux miens.

Cette phrase là, est arrivée droit dans mon cœur, comme lorsque Cupidon tire pour piquer quelqu'un.

Elle est arrivée comme ça. Comme s'il l'avait dit sans réfléchir. Un silence prena place pendant quelques secondes, alors qu'il détourna son regard vers moi.

J'avais l'impression que cette phrase sonnait comme...Une réalité ? Un sous-entendus ?

Je pense qu'il me considère bien plus qu'une simple shab. Vous voyez, si j'étais sa shab en vif, il ne serai pas parti se mêler de mes affaires, juste m'écouter, puis basta. Mais là...On aurait dit qu'il était plus qu'attaché..

Il y'a eu un silence qui dura plus longtemps cette fois-ci. Personne savait quoi dire, et j'étais plus que déstabilisée.

Son regard qui était vers la fenêtre, se posa sur moi quelques secondes plus tard. Je le regarda à mon tour, ne sachant pas quoi lui répondre.

Je me rendis compte que ça faisait presque une minute qu'on était entrain de se fixer, sans rien dire. Finalement, je baissai les yeux en entendant mon téléphone sonné.

Je le pris avant de froncer les sourcils en voyant que c'est l'hôpital qui m'appelle.

Appel

Moi : Allô ?

Médecin : Oui allô bonjour, c'est le médecin qui s'occupe de se charger d'Ayna El W******. Je vous appelle pour vous prévenir qu'on devra opérer votre soeur dans quelques minutes.

Moi qui avait mis l'haut parleur, je le retira directement.

Moi : Hein ? Mais vous m'avez dit dans quelques heures...?

Médecin : Oui mais écoutez, finalement ça se passera beaucoup plutôt que prévu. Est-ce que vous êtes en possibilité de venir pour la voir une dernière fois ?

C'était littéralement impossible, je me retrouvais maintenant à 40 minutes de l'hôpital, sachant que j'ai changé de quartier.

Médecin : Ou sinon, un de vos proches ?

J'ai même plus contact avec eux, sauf Souleymane. Je soupirai, en sentant mes mains tremblaient.

Moi : Je...Je vais les prévenir..

Médecin : Très bien, il leurs restera 15 minutes.

Moi : Mmh...

Médecin : Ne vous inquiétez pas mademoiselle, on essaiera de faire du mieux qu'on peut. Je vous tiendrai au courant lorsque les chirurgiens termineront.

Moi : D'accord..

Fin de l'appel

Je sentais les larmes me monter aux yeux, impuissante de la situation. Les mains tremblantes, j'envoyai un message à Souleymane, qui me réponda la secondes d'après.

⟨⟨ UN AMOUR AUSSI FORT QUE LE NÔTRE N'EXISTE PAS ⟩⟩Où les histoires vivent. Découvrez maintenant