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Jay s'est réveillé tôt , après avoir pris sa douche et sort avant que sa femme se lève , puis il prend le téléphone pour appeler une pâtisserie connue dans la région pour commander des pâtisseries aux chocolats pour les ramener a Molly.
Les veines sur ses mains sont apparus, il  imagine encore cette femme sublime devant lui , leurs regards qui s'est croisé, la façon dont son visage rougis , son rythme respiratoire qui accélère quand elle panique qui fait monter sa petite poitrine bien pointue , sa façon de parler bizarre qui fait rire ...
Mais réveille toi Jay putain pourquoi je pense a cette femme , peut-être parceque j'ai passé la nuit a l'imaginer en doggy , les petits fesses en l'air et moi entrain de lui donner une bonne fessée pour la façon dont elle m'a traité dehors ? Mais non , arrête de penser à elle comme ça.
Elle m'a fait confiance je ne veux pas trahir cette petite créature qui est déjà blessée par son mari.
L'idée qu'elle a un mari dans sa vie me pousse à bout.
Mon téléphone vibre , je décroche.

—Bonjour monsieur bien dormi ?
A demandé Tony.
—Tranquille , et toi ?
—Oui monsieur, merci pour la question.
—Et Molly ?
—Je vous ai appelé pour ça monsieur, elle a quitté les lieux bien avant mon arrivée.
—Putain !
—Monsieur ?
—Tony ... J'arrive.
—Je vous attend monsieur.

Mais pourquoi elle est partie sans me prévenir, je vais aller me garer devant chez elle pour la voir , une frénésie impatiente s'empare de moi. Le moteur rugit, les pneus crissent sur le bitume tandis que je fonce, chaque seconde compte dans cette course effrénée. Les rues défilent à une vitesse vertigineuse, les phares des autres voitures se transforment en éclairs flous qui zèbrent la lumière de cette journée. Mon esprit est envahi par une seule pensée : la voir.
Chaque feu rouge, chaque embouteillage semble être une entrave à mon désir brûlant. La circulation, autrefois banale, se transforme en un obstacle désespérément lent. Je dépasse, je slalome, je prends des risques que je n’aurais jamais envisagés autrement. Tout est devenu secondaire face à cette obsession qui me pousse à aller toujours plus vite.
Mais lorsqu’enfin j’arrive à destination, un poids lourd s’écrase sur ma poitrine on posant cette question : pourquoi je fais ça ? La déception m’étreint avec une force inattendue, et la réalité, aussi froide qu'un coup de vent, me rappelle que tout ce désordre, toute cette précipitation n’était que pour rien. Elle est déjà rentrée sûrement chez elle pour rejoindre son mari, échappant à ma course effervescente comme un mirage fugace. Je reste là, avec le goût amer de l’échec et la frustration brûlante de cette quête inutile.
Je laisse glisser ma main dans ma poche pour prendre mon paquet de cigarettes et mon briquet une fois offert par mon père pour l'allumer.

La fumée qui s’échappe de la bouche de Jay est une danse éphémère, un ballet aérien dans l’espace raffiné de la voiture. À chaque expiration, la fumée se déploie en volutes grises et translucides, flottant avec une légèreté presque éthérée. Elle se dégage lentement, comme une brume matinale qui se lève doucement pour envelopper tout ce qu’elle touche.
Les volutes de fumée se tordent et se retournent dans l’air en un spectacle hypnotique, se frayant un chemin à travers l’habitacle. Elles serpentent autour des finitions impeccables, se glissant entre les sièges en cuir et s’accrochant aux contours des éléments en bois précieux. Chaque mouvement est fluide, presque organique, se transformant en une mer de nuages suspendus qui ajoutent une dimension presque rêveuse à l’espace.
En se dispersant, la fumée s’accumule doucement contre les surfaces vitrées, laissant un voile léger qui modifie subtilement la lumière qui pénètre dans l’habitacle. Les rayons du soleil, filtrés à travers le pare-brise, se fraient un chemin à travers cette brume grise, créant des halos doux qui dansent sur les sièges et les panneaux de porte.
L’air à l'intérieur de la voiture devient lentement saturé par cette présence fugace, la fumée formant des couches délicates qui ondulent et se diluent en une aura persistante. Chaque bouffée se transforme en une empreinte légère, une signature volatile qui semble se fondre dans le luxe de l'environnement, laissant derrière elle une sensation de calme serein, une atmosphère envoûtante où le temps semble se suspendre.
Ainsi, la voiture, habituée à la perfection matérielle, se transforme temporairement en un espace où la fumée de Jay devient un élément de rêve, une brume enchanteresse qui imprègne chaque recoin de cette bulle de sophistication, enveloppant le conducteur et son univers dans une étreinte légère et silencieuse.
Jay jette sa clope par la fenêtre puis décide enfin de partir rejoindre Tony.
Il fait un demi tour , en passant par les même routes qu'il a traversé juste pour voir Molly du bon matin , avec un visage sans expression il arrive enfin.

—Monsieur.
—Tony.
—Vous avez l'air d'avoir des problèmes.
—Non.
—Bien monsieur, je vais appeler la femme de ménage pour venir vous nettoyer la maison et ranger votre chambre.
—Oui , sauf ma chambre, je ne veux pas qu'elle soit ranger .. et appel la Madeleine pour annuler une commande de pâtisseries aux chocolats.
—Bien entendu monsieur.

J'avance vers la chambre, qui était un peu en pétard, le lit n'est pas fait, mon armoire est ouverte , et ... C'est quoi ça ? Une culotte ?
Je prend la culotte, et je la regarde avant de l'approcher a mon visage , cette petite culotte est a ma petite Molly, cette idée me fait bondé comme un malade , je la cache dans ma poche puis je lève la tête vers la caméra qui est installé juste au coin l'entrée de la chambre.
Putain je deviens fou je ne peu pas faire ça je ne suis pas comme ça , je suis un homme d'affaires et je n'es pas le temps pour ça.

Poly Molly.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant