Chapitre 7

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Ce qui se passe sous mes yeux me laisse stoïque. Je reste la pendu a la porte d'entrée en train de regarder l'homme a la veste en cuir boire un café avec ma grand mère.

Les deux tournent la tête vers moi et me servent un sourire, pour ma grand mère, bienveillant, pour lui prétentieux.  

- Ma chérie, je te présente Alex. mais je crois que vous vous connaissez déjà ? 

Elle se lève gracieusement de sa chaise, me faisant signe de la rejoindre en me tendant une autre chaise, juste à côté du brun. 

- Qu'est ce que...

Je perds soudain tous mes mots. Lui, chez moi... Je suis complètement décontenancée par ce qui est en train de se passer. Rien de tout ça n'a de sens.

-Nous discutions un peu. Viens te joindre à nous ! lance ma grand-mère avec enthousiasme, se dirigeant vers la cafetière pour préparer du café. Sa voix résonne dans la pièce, empreinte de chaleur et d'invitation, mais je sens une pointe de curiosité dans son regard alors qu'elle m'invite à les rejoindre.

Je m'avance vers le brun, les sourcils froncés d'irritation. En plus d'être arrogant, il se transforme maintenant en un véritable stalker ? Son comportement empire de jour en jour, et je commence sérieusement à me demander s'il a la moindre conscience des limites personnelles.

-Faut qu'on parle, lâché je pressipitement en quittant mes bottines. ma voix trahis une froide détermination.

Sans lui laisser l'opportunité de prononcer un mot, je saisis fermement la manche de son blouson en cuir, l'entraînant avec moi dans une pièce à part : ma chambre. Le silence pesant entre nous semble amplifié par le bruit sourd de nos pas dans le couloir, et je sens mon cœur battre à tout rompre, rempli d'une étrange nervosité.

-  C'est vraiment ta passion de me toucher tout le temps, hein ? On dirait que tu ne peux tout simplement pas résister à ce charme irrésistible. Il lâche d'un ton ironique, un sourire en coin, alors que je ferme brusquement la porte de ma chambre, laissant son sarcasme résonner dans le couloir vide.  Remarquant que je tiens toujours sa main, je la lâche rapidement, fourrant mes mains dans les poches de mon jean, comme pour dissimuler mon embarras.

- Qu'est ce que tu fous chez moi ?

- Ah, charmant accueil comme toujours. Tu devrais penser à ouvrir un club de bienvenue, ça serait un carton.

Il croise ses bras contre son torse, arborant ce maudit sourire en coin qui semble ne jamais vouloir quitter ses lèvres. Son attitude dégage un air de suffisance qui me donne envie de le gifler. 

- Je suis sérieuse la. Retorqué je 

-Et bien justement, Peut-être que tu devrais prendre exemple sur moi et apprendre à lâcher prise de temps en temps. Tu sais, pour éviter de transformer chaque moment en scène d'un drame shakespearien.

- S'il y a bien une chose dont je suis certaine dans cette vie, c'est que je ne prendrai jamais exemple sur toi, déclaré je d'une voix claire, tranchante comme une lame. mon regard ne vacille pas, défiant le sourire narquois qui persiste sur les lèvres du brun.  Alors, pour la dernière fois, je te demande : qu'est-ce que tu fiches chez moi ?

Il soupire, son rire moqueur résonnant dans la pièce, mais les coups frappés à la porte d'entrée résonnent dans l'appartement, me rappelant la présence de Madison et me donnant une nouvelle raison de sentir mon rythme cardiaque s'accélérer. Elle est là, de l'autre côté de cette porte. Et lui, cet imbécile, est également présent. Je suis définitivement dans de sales draps.

Carpe DiemWhere stories live. Discover now