« réussirons nous a être heureux ? »

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ʾAs-salāmu ʿalaykum,
comment allez-vous ?

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CHAPITRE PRÉCÉDENT :

C'est trop dur, il s'affaibli de plus en plus et je le vois. Je sais même pas on va faire comment enfaite. Il y a des moment de sa vie ou il est tellement bien al hamdoullilah, et il y a d'autre moment où j'ai juste l'impression qu'il va mourrir le lendemain....
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15h09
📍appartement.

Je me suis posé sur le canapé et je suis resté là à fixe le vide. À penser à ma vie, a comment je vais m'en sortir sans lui, sans mon pilier.

J'ai tellement mal au cœur j'ai l'impression qu'il se casse de jours en jours. Je sais qu'il va pas tenir longtemps dans cet état et c'est dur à réaliser. Je profite des moments à 2 car malheureusement j'en aurais plus.

Je n'aurais jamais les relations que les autres filles ont, je ne connaîtrais pas tout ça. Avoir des enfants, voyager avec mes enfants et Issa, déménager avec lui. Tout ça je ne connaîtrais pas.

Ma vie s'arrêtera quand il mourra. Mon cœur n'existera plus. Je reste dans ce monde juste pour Yanis Issa et ma grand mère.

Comment je vais vivre sans lui c'est la seule question que je me pose. Je ne souhaite à personne de vivre ce que je vis.

J'aimerais juste que ma famille soit vivante, qu'issa n'est aucune maladie, que mon frère m'aime, que ma grand mère reste à tout jamais à mes côtés et que Yanis vienne vivre avec moi. Mais tout ça c'est juste impossible.

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17h33
📍appartement.

Après avoir passé 2 heures à fixe le vide. Je me suis levé, j'ai pas le temps pour chialer.

Issa est entrain de dormir.
Je suis allé à la cuisine faire des pâtes car il y a uniquement ça dans les placards. J'ai pris de l'argent et je suis descendu acheter de la vache-kiri au supermarché d'en bas.

Nayla est venue me voir mais je ne lui est pas répondue. Je l'ai regardé et j'ai foncé au supermarché.

J'ai acheter ce dont j'avais besoins et je suis remonté à la maison.
J'ai préparer l'assiette d'issa et je suis allé le réveiller.

Moi : Issa lève toi, je t'ai fais des pâtes.

Issa : merci beaucoup Chayma

Moi : c'est normal

Issa : *souris*

Il a prit l'assiette et il mange. Je me suis assise à côté de lui et je le fixais.
Les larmes sont immédiatement montées à mes yeux, j'arrive plus à le regarder sans me dire qu'il va mourrir je ne sais pas pourquoi.

Issa : tu pleures Chayma ?

Moi : quoi ? nan pas du tout j'ai juste mis mon doigt dans l'œil.