Chapitre 10

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<< Y nunca dejes de soñar, Y nunca dejes de creer,Las cosas van a cambiar, todo depende de ti... >>

Alba

Samedi 26 Décembre, 10h, appartement d'Alba...




Facundo venait d'arriver chez moi. Mon avion part dans 45 minutes, je suis à la bourre !

- Faut partir ! On est en retard, criais-je à Facu.

- Oui, laisse je prends ta valise.


Facu m'accompagna jusqu'à l'aéroport et attenda avec moi avant l'embarquement.
A onze heures j'étais enfin dans l'avion et je décollais vers mon pays, grâce à Facu.


*****
Je posais le pied sur mon pays d'origine. Qu'est-ce que ça m'a manqué ! Bon, maintenant il me faut un taxi pour rejoindre ma maison. Une fois le taxi trouvé, je me dirige vers ma maison. Je suis toute exitée de faire cette surprise. Le trajet me paraît une éternité.J'arrive enfin devant la maison où j'ai passée mon enfance. Les larmes me montent aux yeux. Non, Alba, ce n'est pas le moment de pleurer.Je paye le chauffeur, prends mes valises et monte les escaliers qui mènent sur le péron de la maison.
Une odeur familière me parvient : les churros ! Ma mère m'en faisait toujours quand j'étais enfant.
Je décide de frapper à la porte et quelques secondes après, ma mère ouvre la porte avec la bouche grande ouverte.
- A... Alba !! Ma chérie, dit ma mère en hurlant et en m'enlacant.
- Maman ! Tu m'as manqué.
- Qu'est-ce-que tu fais là mon petit poussin ? demanda ma mère les larmes aux yeux.
- Je suis venue vous faire une surprise ! JOYEUX NOEL !
- Joyeux Noël ! Ohlala, je n'arrive pas à croire que tu sois là. Mon bébé est de retour ! LES ENFANTS IL Y A UNE SURPRISE POUR VOUS ! Entre.
J'entra dans la maison et regarda autour de moi. Rien n'avait changé. Je suivis ma mère dans la salon, où se trouvait mon frère : Ramon, mon père, ma grand-mère, mon grand-père, la petite amie de mon frère : Alejandra et leur fille -ma nièce- : Lali.
- JOYEUX NOEL EN RETARD, criais-je.
Tous le monde se retourna vers moi et me regarda avec de grands yeux. Ma grand-mère me sauta dessus et m'enlaça, suivit de mon frère et de mon père.
- Ma puce qu'est-ce que tu fais là ? demanda ma grand-mère.
- Un ami m'a payé le voyage et je suis venue vous rendre visite.
- C'est le plus beau cadeau de Noël qu'on m'est jamais offert, dit mon père.
J'enlaça chaque personnes et je commença à leur raconté tout ce qui m'est arrivée depuis que je suis partie de la maison.

Mardi 29 Décembre, 11h, Elda (Espagne), maison d'enface d'Alba...

Cela fait à présent trois jours que je suis chez moi et je n'ai pas envie de retourner à San Francisco.
J'ai profiter au maximum de ces trois jours et je compte bien profiter des derniers moments qu'il me reste avec ma famille.Aujourd'hui, ma grand-mère à décidé de m'emmener dans l'hôpital où elle travaillait avant.
J'y allais souvent quand j'étais enfant, et j'ai passée de très bons moments là-bas.

MercedesNoël est terminé et maintenant toute la ville prépare le nouvelle an. Durant le début des vacances, je me suis beaucoup rapproché de Ruggero et quelque chose s'est créer entre nous. Une sorte de lien très fort. Il doit rentré à San Francisco le 2 Janvier et il veut me voir dès qu'il posera le pied sur le sol Américain.
Bon, il est 11h et ma mère m'appelle.
- Quoi ? dis-je agacée.
- Tu peux allée faire les courses ma puce, j'ai la tête qui tourne, me demande ma mère.
- Oui, passe de l'argent et la liste de course.
- Tiens. Merci ma chérie.
- De rien. Mais il faudrait que tu ailles voir un médecin, tu as souvent des vertiges, Maman.
- Ne t'inquiètes pas mon coeur. Je vais bien, c'est juste la fatigue.
- Ok. J'y vais, à tout à l'heure.

Je sors de la maison et marche en direction du supermaché. Puis je commence à faire les courses, quand mon téléphone sonne. C'est Rugge. Un petit sourire s'affiche sur mon visage quand je décroche.
Conversation téléphonique :
- Mechitita ? m'appelle Rugge.
- Ca va mon p'tit Rugginou ?
- Oui et toi p'tite blonde ?
- Ouais. Tu fais quoi ?
- Je viens de me réveiller et j'avais envie d'entendre ta voix. Et toi ?
Aw ! Plus mignon je craque.
- T'es mignon. Moi, je fais les courses.
- Je savais déjà que j'étais mignon, dit Rugge sarcastiquement.
- T'es surtout con.
- Peut-être mais au moins je suis mignon.
- Depuis quand t'es arrogant ?
- Depuis que je suis avec mes parents. Je suis leur fierté !
- Y'a vraiment pas de quoi en avoir ! Sinon, il fait beau en Italie ?
- Il neige et toi ?
- Il a neigé mais là, il pleut.
- Tu sais, tu me manques un peu, dit-il timidement.
- Toi aussi.
- Je vais devoir y aller p'tite blonde. Mais avant, je t'attend le 2 Janvier à 18h au parc devant chez toi. Sois à l'heure !
- Pourquoi ?
- Surprise !
- Vas-y, dis-moi un peu plus, le suppliais-je.
- Nan. J'y vais. Bisous. Je t'aime !
- Attend...
BIP BIP...
Conversation téléphonique.
Connard.
Bref, je suis censé faire mes courses, moi. Je continua d'arpenter les rayons, me passant en boucle la conversation que je viens d'avoir avec mon meilleur ami.Le dernier mot qu'il a dit m'est rester << Je t'aime ! >>. Et puis aussi pourquoi veut-il que je le rejoigne au parc ?
Après avoir passé plus d'une heure à faire 3km de rayon de bouffe, je rentra chez moi. J'appella ma mère mais elle ne me réponda pas.
- Maman, je suis rentré.
Je commenca à ranger les courses pensant qu'elle dormait. Une fois les courses rangé, je fouilla toute la maison pour trouver ma mère. Mon père était au travail et quasiment jamais présent. Quant à mes frères, ils sont partis chez nos grands parents pour les fêtes. Je ne trouva ma mère ni dans le salon, ni dans sa chambre. J'alla donc dans sa chambre.

AlbaLa matinée passa à une vitesse folle. Ma grand-mère et moi décidions d'aller manger un Snack au coin de la rue, histoire d'avaler quelque chose pour le déjeuner. Puis nous retournions à l'hôpital.Nous passions toute la journée à l'hôpital, à chanter des chansons et à jouer avec les enfants. Je trouve qu'il n'y a pas d'autres meilleures activités pour se sentir utile !
Je sortais de l'hôpital avec ma grand-mère à 18h.*****
C'était l'heure du dîner.
- Alba, tu peux aller voir dehors si il y a du courrier ? demande ma mère.
- A cette heure là ?
- Oui, il passe assez tard.
- Ok, j'y vais.
Je pris les clés et sortais de la maison pour aller à la boîte aux lettres.
J'ouvris la boite aux lettres et il n'y avait pas de courrier.Je m'apprêtais à re-rentrer, quand j'entendis une chanson... Plus précisément ma chanson préféré.
<< Más de mil años sin olerte
Más de mil años sin tú.. voz
pasó el verano y yo no olvido
ese día en tu habitación... >>
Je cherchais d'où provenait la musique. Elle venait de l'autre côté de la rue.
Je décida de sortir et d'aller voir.
<< Igues justo ahí, respirándome
y mi piel aún, sueña con tu piel
Podrían pasar más de mil años y seguiría añorándote
A fuego se marcó tu imagen, en piedras escribió tu amor... >>
La rue était assez sombre et la neige tombait.
Je commençais à chanter le refrain.
- Y al día siguiente, fuí a buscarte urgente, pero tu ser se esfumó y el tiempo se congeló. Sigues justo ahí, respirándome Y mi piel aún, sueña con tu piel, Podrían pasar más de mil años y seguiría añorándote...
La route n'était pas assez éclairer et je ne voyais personne.
- Très belle voix, applaudissa une voix d'homme derrière moi.
Je me retournais en sursautant. C'était un homme de petite taille et il tenait un gros sac dans sa main droite. Il coupa la musique.
- Que voulez-vous ?
- Je savais que tu viendrais si je mettais cette chanson.
Je pris mon portable et éclaira la personne pour pouvoir voir son visage.
- Fa.. Facu ? dis-je étonnée.
Nan. Je dois alluciner, Facu est à San Francisco.
- Surprise, me dit l'homme en face de moi.
Après avoir réaliser que Facu se trouvait en face de moi, je lui sauta au cou.
- Mais qu'est-ce que tu fais là ?
- J'ai appellé ta mère pour dire que je voulais découvrir l'Espagne. Elle veut bien m'éberger, je suis ici en touriste. Et j'ai besoin d'une guide, annonça Facundo.
- Alors, je serais ta guide. Mais en attendant rentre, parce qu'il fait froid.

A suivre...

A Mi Lado [ Tome 1 ] ~ JortiniOù les histoires vivent. Découvrez maintenant