A Mi Lado [ Tome 1 ] ~ Jortini

Chapitre 12

<< Si crees que todo está olvidado, que tu cielo azul está nublado,
Si dices mi te iré a encontrar... >>

Martina

Plusieurs jours passèrent et les révisions pour le BAC blanc commençaient à prendre beaucoup de place dans mon emploie du temps. La moitié de l'année scolaire est passé à une vitesse incroyable. Nous entamerons bientôt le mois de Février et après ce sera le BAC blanc. Finalement cette année aura eu de bons côtés. Rugge et Mechi nous ont enfin avoués qu'ils sortaient ensemble. Alba et Facu sont si proches qu'on se demandent s'ils n'entretiennent pas une relation secrète. Jorge est devenu mon meilleur ami. Lodovica à découvert la vérité sur Valéria. Et pour Cande, on va dire qu'elle n'a plus a se soucier des garçons.

Candelaria

J'ai trouvé la solution ! J'en ai assez de me soucier de Damien ou de Kellan. A partir d'aujourd'hui, je profite de la vie. Enfin, d'abord faut que j'ai le BAC... Après je profiterais de la vie !Je viens d'avoir une conversation avec mon père. Il travail dans une agence de voyage. Alors je lui ai demandé, si je pouvais partir en vacances avec mes amis. Il m'a dit qu'il allait y réfléchir, ce qui est déjà un bon départ. Dès que mes parents m'auront donné leur accord, j'annoncerais la nouvelle aux autres. A présent, je dois me concentrer sur le cours de mathématiques. J'écoute attentivement la prof, qui nous rappelle la propriété du théorème de Pythagore. Et je suis rapidement perdue. Les maths c'est pas mon truc, je commencerais réellement à suivre au prochain cours.Mercedes se lève tout à coup, interrompant la professeure et se dirige vers la porte.

- Mademoiselle Lambre ! Rasseyez-vous immédiatement, ordonnait la prof.

Mechi continua son chemin vers la porte n'adressant aucun regard à la prof.

- Et en plus vous êtes insolente ! Où allez-vous ?

- Je ne crois pas que ça vous regarde, répondait enfin Mechi.

- Et pourquoi ça ? Croyez-vous que mon cours est une cours de récréation ? Vous êtes sous mon responsabilité, alors je vous ordonne de me dire où est ce que vous comptez aller !

- A l'hôpital, fit Mercedes en claquant la porte.


La prof bredouilla quelques mots, gênée. Ruggero se leva à son tour et murmurait à l'intention de la prof. De l'endroit où j'étais assise, je ne pouvais rien entendre. La prof hochait la tête et laissait Rugge sortir. Putain, qu'est-ce qui se passe ! Malheureusement, la prof recommença son cours et je dû attendre la fin du cours pour prendre mon téléphone et appelé Ruggero.

Conversation téléphonique :

- Allô ? commençais-je.

- Cande, répondit Rugge d'une voix tremblotante.

- Qu'est-ce qui se passe ? Pour quoi êtes-vous sortit de la salle de maths ?

- La mère de Mechi est morte, dit-il difficilement.

Un blanc s'installa entre nous. Des larmes me montèrent aux yeux. Même si je ne connaissais pas sa mère, j'imaginais à quel point Mechi devait ressentir la douleur de perdre l'un des êtres les plus chères. Je décidais de briser le silence entre nous.

- Comment va Mechi ?

- Mal. Elle n'a pas versé une seule larme, ni émit un son. Je m'inquiète pour elle, Cande. Je sais qu'elle est forte, mais elle est seule pour affronter ça. Son père est au courant et il n'a eu aucune réaction. Il ne viendra pas la voir aujourd'hui, seulement dans deux ou trois jours. Il dit qu'il n'a pas assez de temps.
Quant à ses frères, elle dit qu'ils sont trop petits pour gérer ça. Ils restent chez leurs grands-parents.

- Elle n'est pas vraiment toute seule. Tu es là toi. Et puis dit lui que je viendrais la voir avec les autres à la fin des cours.

- Ok. Merci.

- C'est toi qu'on devraient remercier, tu es là pour elle.

- Alors de rien, rit-il amèrement.

- Appelles-nous si tu as un problème.

- T'inquiète, à plus.

- A plus.

Conversation téléphonique.


Je me rend à mon prochain cours : Histoire. J'essaye de trouver une personne de notre bande mais je suis toute seule dans ce cours.


*****Après une journée épouvantable, j'arrive à l'hôpital accompagné de Tini, Alba et Lodo. Le reste du groupe ne pouvait pas venir. Je leur ai annoncer le décès de la mère de Mechi ce midi durant le repas.J'entrai en première dans le haul du bâtiment. Rugge nous attendait. Il avait de grandes poches sous les yeux comme si il avait pleuré. En même temps, ça se pourrait vu les circonstances. - Salut, dit-il en nous faisant la bise. Suivez-moi, Mercedes est en train de finir les papiers pour les pompes funèbres.

Ruggero nous emmena au troisième étage où Mechi était assise dans un couloir, la tête entre les mains et une tonne de papiers autour d'elle. Lodovica avança vers elle et lui serra l'épaule. Mechi releva la tête, laissant apparaître des traces de mascara le long de ses joues. Elle essaya de sourire à Lodovica,
se qui ressemblait plutôt à une grimace. Elle tourna la tête et quand elle nous vit ses yeux rouges et gonflés s'illuminèrent.

- Merci les filles, fit-elle en se levant et en nous enlaçant.

- C'est normal, nous sommes tes amies, répondit Alba.

- Mes meilleures, remarqua Mercedes.


Nous restâmes enlacées durant quelques minutes, jusqu'à ce qu'un médecin interrompe cet instant si précieux.


- Mademoiselle Lambre, avez-vous signé les derniers papiers ?

- Oui, les voicis.

- Merci. Votre mère à été emmener chez le Thénopracteur. Avez-vous rempli la date de l'enterrement ?

- Oui. Demain.

- Très bien. Merci, mademoiselle Lambre. Une dernière question, est-ce que vous ou un autre membre de la famille voulez la voir avant qu'on l'enterre ?

- Non.

- D'accord. Alors, reposez-vous bien.

- Merci docteur. Au revoir.

- Au revoir.

Le docteur s'en alla et Ruggero prit Mechi dans ses bras.

- Mon amour, tu es sûre que demain ce n'est pas un peu tôt ? demanda Rugge.

- Non. De toute façon, à part moi, mes grands-parents et mes frères, personne ne viendra. Pas même mon père, répondit Mechi en sanglotant.


Je laissai quelques larmes s'échappées. Je n'aimais pas voir Mechi dans cet état, elle qui est pourtant si forte, me paraît si faible à présent.


- Nous viendrons, fit Martina.

- Merci, mais vous n'êtes pas obligés.

- Si. Nous serons tous présents.

- Vous êtes les meilleurs ! Je vais devoir vous laissez pour appeler ma famille.

- Vas-y ma puce, dit Rugge en l'embrassant légèrement.

Ils sont tellement mignons ensemble.

- Je n'aime pas la voir comme ça, annonçais-je.

- Moi non plus. D'habitude, elle est toujours souriante et maintenant on dirait que quelque chose s'est éteint. Son visage n'est plus pareil, remarqua Alba.

- Cette étincelle qu'elle avait quand elle était heureuse. Mais ce n'est plus le cas, fit Rugge.

- Il ne faut pas la laisser seule. Elle a besoin de quelqu'un.

- Je vais rester avec elle cette nuit et je ne la lâcherais pas d'une semelle, dit Rugge.


Le lendemain, cimetière, 11h...