Amoureux de mon pire ennemi.

chapitre 5

Dès qu’il rentre chez lui, Nicolas décide de poser son sac et après un rapide message à sa mère pour l’avertir qu’il sortait, il se rend chez Sidjil, bien décidé à lui parler et surtout à s’expliquer. Sur le chemin, il s’arrête pour acheter un bouquet de tulipes blanches, signe du pardon. Arrivé chez son camarade, il toque à la porte, en stressant de la réaction de Sidjil et prie pour que celui-ci ne le repousse pas.

Sidjil entend toquer à sa porte, sa mère lui demande d'aller ouvrir mais il refuse, il n’est pas d’humeur aujourd'hui à être sociable avec quiconque. Il monte s’enfermer dans sa chambre et laisse sa mère seul dans le salon, les écouteurs dans les oreilles, il s'évade dans son monde à lui, loin de tous ses problèmes. Sidjil ne savait pas quoi ressentir, du soulagement ou de la haine envers Nicolas ? Il se dit que ses pas plus mal qu'il soit parti finalement, il le déteste pour une bonne raison au moins. Sa mère décide d'aller ouvrir et tombe sur un jeune homme, un bouquet de fleurs à la main et elle ne comprend pas. Ce jeune homme se serait-il trompé de porte ?

Maman : eu.. bonjour c’est pour quoi ?

Nicolas : Bonjour madame, désolé de vous déranger. Est ce que Sidjil est là..?

Maman : oui pourquoi ?

Nicolas : je voudrais le voir.. c’est possible..?

Maman : vous êtes Nicolas ? Non parce qu’il ne veut pas le voir

Nicolas : non, ce n'est pas moi.. je m’appelle Martin

Maman : sa chambre est en haut, je te laisse aller le voir.

Nicolas : merci beaucoup Madame

Nicolas entre dans l’appartement et toc à la chambre de Sidjil en stressant encore plus, à tel point qu'il sentait son cœur battre dans tout son corps et ses mains étaient moites.

Sidjil entend du bruit à sa porte, il enlève les écouteurs et écoute un peu mieux,il distingue des toquements à la porte de sa chambre. Il se demande pourquoi sa mère toque alors qu'elle ne l'a jamais fait. Et ayant une flemme immense de se lever pour lui ouvrir il lui dit de rentrer.

Sidjil : bah entre maman

Nicolas entra tout doucement, à moitié caché derrière son bouquet.

Nicolas : c’est pas ta maman, c'est moi…

Sidjil: qu’est ce que tu fous ici ?!

Nicolas : je.. je voulais m’excuser d'être parti comme ça l’autre jour… j’ai vraiment été un connard je sais… mais j’ai paniqué, mes parents voulaient que je rentre et je sais que j’aurai pu laisser un mot mais j’osais pas car je sais que tu me déteste et j’avais peur que tu me le reproche… Je suis vraiment désolé Sidjil… dit Nicolas sans prendre le temps de respirer

Sidjil : qui t'a dit que t'étais le bienvenu ici hein ? Tu peux dégager, je ne veux pas de tes excuses à deux balles Nicolas, mais t’en fait pas je vais très bien. Donc s'il te plaît redevenons comme avant, deux simples inconnus. Et si ça peut te rassurer, je te déteste encore plus à l’heure d’aujourd'hui.

Nicolas : c’est pas des excuses à deux balles.. je suis sincère Sidjil.. mais si tu veux que je parte je comprends.. je te dérange pas plus.. désolé…

Nicolas dépose le bouquet de fleurs avec le petit mot qu’il avait écrit “c’est pas n’importe quelles fleurs, elles signifient le pardon. J’aurais pu en acheter 10 000 pour toi mais j’avais pas assez d'argent, désolé” il avait aussi laissé son numéro de téléphone, juste au cas où. Il offre un dernier sourire à Sidjil avant de sortir de la chambre, puis de l'appartement, les larmes aux yeux.