Dans notre temps, les femmes
Supposées être libre, sont battues.
De l'autre côté d'ici, elles blâment
Le gouvernement d'avoir enlevé l'avortement, et vont dans la rue
Aujourd'hui, un féminicide. Encore un.
Demain, un autre, car, dans ce genre de choses, il faut faire vite.
Les hommes font ça pour les records, les journaux, pour pouvoir acheter un chien,
La gloire, puis ils sont déchus, au rang de prisonniers dans un Zénith
- Bien mérité !
La France dit avoir des meilleurs gouvernants
Mais avoir des lois inutiles et ne rien faire contre cela
Est, de ne pas avoir de loi, peu différent;
Elle fait que les femmes perdent, en l'aide, la foi
Ne l'entendez-vous pas crier de douleur?
Pourtant, il lui a cassé les côtes, et il en sourit.
Ne la sentez-vous pas cette peur?
Pourtant, elle la sent, elle, alors que sur elle, il crie.
Et les enfants qui regardent par le trou de la serrure?
Ils voient la haine se déverser sur
Leur pauvre mère. Eux aussi, crient, de tristesse, dans le futur;
Ils seront ceux qui se battront pour les femmes, mais jamais ils ne seront totalement purs.
Et lorsque ce ne sont pas par les poings de leurs maris qu'elles meurent,
Elles meurent de l'ennui;
Ou par overdose. Overdose de pleurs.
Elles ont en marre; de rester dans l'ombre, dans la nuit.
Elles veulent fuir, mais elles ne le peuvent.
Les maris les rattrapent;
Et les fait disparaître dans un fleuve.
Et les policiers laisseront les meurtriers, comme s'ils étaient tous papes.
Le gouvernement devrait mal dormir
Comme les femmes dorment mal la nuit, en pleurant.
Le gouvernement devrait en finir,
Comme les femmes finissent leurs vies, violemment
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Pensées de révolte
Poetryrecueil de poésie qui traite de différents thèmes, sur le monde d'aujourd'hui