Un matin froid, dans la rue,
Un sentiment de tristesse m'envahit
Lorsque je vis, au loin, sur ma vue
Un homme et ses enfants dormaient sur le sol de fonte.
J'avançai, pétrifié, en voyant ces corps
-Humains
Mes oreilles firent silence au moment où je passais,
Pas de mouvement perceptible venant ne serait-ce que des lacets
Ce n'était pas étonnant, ils étaient morts
Leur gobelet, censé rapporté de l'argent,
Etait vide, et je passa mon chemin.
C'était comme si je revenais en avant,
Comme si j'oubliais cette faim
Silencieuse, qui ne demandait qu'à être assouvie
Mais qui finit finalement sans vie.
Je me grondais pour mon inaction
Alors que donner aurait dû être ma fonction.
Je rentres, chez moi, au chaud,
Alors que d'autres n'ont pas de réchaud;
Morts, avec, pour seule couverture,
La honte. C'est si dur
D'être humain
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Pensées de révolte
Poesíarecueil de poésie qui traite de différents thèmes, sur le monde d'aujourd'hui