Le Travailleur Gris du Pauvre Matin

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Un matin, il s'avançait sur le chemin de traverse ;

Et il voyait le même magasin de vêtements.

Un soir, il repassait par le chemin de traverse ;

Et se prenait à rêver d'eux, les prenant


Avec lui, pour l'offrir à sa fille. 

Il pourrait voir autre chose que la faim dans ses yeux.

Mais il savait qu'il ne pourrait jamais faire cela, déjà qu'il n'arrive pas à nourrir sa famille

Et il se mettait au lit, avec sa femme, malheureux ; 


Pendant que les enfant dans la chambre

A côté, se livrait des combats d'oreillers.

Il regardait sa femme, son profil, ses membres

Tous tendus à cause de la faim, Elle les tenaillait


Et les faisait penser aux vieux moments.

Où tout était pour le meilleur.

Et les parents qui voulaient d'eux de l'argent

Qu'ils pourraient utiliser pour les Soeurs


Chrétiens pur souches ;

Ils tentent de les convertir couche par couche ;

Mais le père ne croit plus ou pas au pouvoir divin.


Alors il regarde ces tissus,

Qu'il ne pourrait pas acheter, il pourrait juste y penser, ne jamais le ramener au-dessus;

Dans leur appartement, mais, comme consolation, le vin.


Sa fille veut, et tente de stopper l'addiction,

Mais elle ne peut que se faire frapper par son père, déjà bien arrosé,

Et elle repart, sans un mot, sans un bruit, ne voulant plus y mettre sa contribution,

Retourne dans sa chambre, n'en pouvant plus, pour y pleurer.


-Ô Chance, si tu existes, ne vois-tu pas la souffrance

De cette famille qui ne demande, qu'à être 

L'humble destinataire de ton pouvoir, ils veulent sentir leur adhérence 

A la vie, Elle, qui ne souhaite qu'à apparaître 


Parmi eux. - Et si les Hommes n'avaient pas à travailler comme des esclaves ?

Les patrons frauduleux sont les seules entraves

A l'amour.


Et les enfants mourraient peut-être moins de pauvreté, emmaillotés

Dans leurs pyjamas, qui ne sont plus que l'or

Du gros four


De la famille. Et chaque matin l'homme gris du pauvre matin 

Traversait le chemin qui le menait au travail.

Il regardait l'endroit où se tenait la robe, le magasin.

Un jour, cependant, il ne revint pas. Et sa famille n'eut même pas de quoi payer les funérailles. 


Pensées de révolteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant