Light in the darkness [réécriture]

Chapitre 44 - Lâcher prise

⚠TW :  ce chapitre contient des scènes de violence explicite ainsi que du contenu à caractère sexuelle détaillée.

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PDV ALMA

Le silence était des plus pesants dans cette voiture, seule la radio comblée le vide. La pleine lune aveuglante éclairait cette nuit des plus obscures. Mon esprit vagabonde à travers cette vitre, qui s'ancre sur ce paysage rural, qui défilait à une trop grande vitesse.

Je ne peux décrocher un mot, sous peine que ma colère explose sur les mauvaises personnes. Mes mains se contentent de la transférer sur cette tablette, qui n'avait en rien soulagé ma haine comme je l'espérais.

Le visage de Valerio me revenait sans cesse en esprit, et ses phrases énigmatiques me bouffaient littéralement de l'intérieur. J'avais un mauvais pressentiment, et dans ce milieu cela signifiait que le seul chemin qui m'attendait c'était une mort certaine.

Je ne savais plus où j'en étais, et l'impression d'avoir perdu tout entendement était trop puissant. Je devais me reprendre, mais quand les cibles au bout du fil étaient des êtres chers, tout devenait plus complexe.

J'inspire longuement tentant d'acquérir une certaine patience. Mon anxiété se mélange à l'amertume contenue dans ma gorge. J'avais l'impression d'avoir une putain de bombe à retardement à l'intérieur de mon estomac, qui était prêt à imploser à tout moment.

Mais, tout se coupe net quand sa main empoigne légèrement ma cuisse, devenant la principale source de mon attention. Mon esprit se déconnecte l'espace de quelques secondes, pour se centrer sur sa main.

Des spasmes s'emparent de moi, au même titre qu'une intense chair de poule, quand ses doigts remontent lentement, et caressent ma cuisse de haut en bas.

Son toucher ne m'effrayait plus, comme si mon corps s'était adapté naturellement à lui. Il était le seul à pouvoir lire en moi, à pouvoir me toucher comme il le fait, et c'était très déconcertant.

Je tente de dissimuler les effets de sa peau contre la mienne. Mais, j'étais consciente, que mes réactions ne lui échappaient plus.

Ma gorge se noue, tentant de contenir le plaisir interne qui tourmentait mon bas-ventre.

Il possédait ce don de m'emmener loin de mes tourments, d'un simple toucher, et de devenir ma plus belle obsession.

Je sens son regard se perdre sur moi, et quand je le croise, son sourire narquois l'accompagne, fier de constater l'effet qu'il me faisait.

Tu auras ma peau Enzo Suarez...
Si ce n'est pas moi qui t'atteins en première.

Un sourire malicieux s'empare de mon visage, et son regard devient soudainement interrogatif. J'y fais abstraction, me contentant d'aborder une mine indifférente.

Son regard se fait plus rude, quand nous pénétrons dans l'ancre du QG.

Sa main se resserre légèrement sur ma cuisse, et laisse apparaître ses veines qui remontent le long de son avant-bras. Il se gare rudement, et je sens une certaine tension nerveuse s'emparait de lui.

- La tentation de le tuer sera puissante, mais tu ne dois pas le laisser te perdre dans les ténèbres. Il fera tout pour te détruire, mais tant que je serais à tes côtés, personne ny arrivera, résonne soudainement sa voix suave dans l'habitacle.

Mes battements de cur deviennent soudainement plus rapides, à l'entente de ses mots. Je tourne mon regard dans ses iris noisette qui deviennent plus sombres.