Syhana
(2 ans plus tôt )20heures 34
Quelle journée de merde !
J'étais blasé à l'idée de retourner travailler demain.
Mon patron est un connard, un gros pervers dégueulasse qui me fais des avances auxquelles je ne pouvais pas refuser, au risque de me faire renvoyer.
Je le laisse penser des choses qui n'allaient jamais arriver. JAMAIS !J'ai besoin de me détendre, je pense qu'une bonne bouteille et un paquet de clopes feront l'affaire. Non, changement de programme, je vais en boîte.
Ça fait un bail que j'y suis pas allé.
J'ai envie de danser, de boire, plus précisément d'oublier ma putain de vie merdique. C'est samedi après tout, y'aura sûrement une bonne ambiance.Mais avant, je dois rentrer chez moi pour prendre une douche, je puais la sueur.
Après quelques minutes, je rentre dans mon minuscule et ridicule appartement. Je me dirige directement vers ma salle de bain pour une bonne douche froide. J'en avais vraiment besoin.
Après avoir pris ma douche, je commence à chercher une tenue. Finalement, j'opte pour une robe moulante bleue et une veste en cuir noir qui fait ressortir mon côté un peu badass. La robe m'arrive à mi-cuisse, c'est pour ça que je choisis des sandales plates pour pas que les gens me confondent avec une pute.
Je connais pas vraiment de boîte de nuit, mais après tout, on est à Milan, j'en trouverai sûrement une à chaque coin de rue.Je marchais pendant une bonne vingtaine de minutes. Je tombe enfin sur un club qui a l'air potable. Enfin, plutôt luxueux, je dirais.
Il y avait une queue interminable. Je devrais pas être étonnée, aujourd'hui c'est samedi après tout.Je me sens pas du tout à l'aise. Je déteste la foule. Après une bonne vingtaine de minutes à faire la queue, c'était enfin mon tour. Puis, trois 4x4 noirs débarquèrent.
Plusieurs mecs en sont sortis, mais seul un attire l'attention de tout le monde. L'air devient soudainement électrique. Je vais pas me mentir, il était sacrément bien foutu, putain. Une gueule d'ange, mais à son regard, j'ai compris que "ange" n'était pas le bon terme. Un frisson étrange me parcourt.
Il avait l'air dangereux. Puis nos regards se croisent pendant quelques instants.
Il s'approche d'une démarche dangereuse et assurée,-Bonsoir patron.
Lui dit le Virgile.
Celui-ci ne lui accorde même pas un regard et me pousse.Je murmure:
-Regarde ou tu vas sale clébard.Il se fige pendant un court instant, je sais qu'il m'a entendue, mais à ma grande surprise, il décida de m'ignorer.
Tant mieux, je déteste ce genre de mec. Tout le monde semblait avoir peur de lui mais pas moi. Les filles semblaient fascinées par sa beauté enragée.
Puis soudain, je me rappelle que c'est à mon tour de rentrer.Le Virgile reprend tout de suite son assurance et me dit:
-Lève les bras et écarte les jambes.Je pouffe et arque un sourcil, mais j'abdique quand même. Mieux vaut ne pas s'attirer plus d'ennuis.
Je viens sûrement de me mettre le patron à dos.
Je me tends lorsqu'il commence à glisser ses mains sur mes hanches, puis mes fesses. Espèce de connard, pensais-je. Mais je ne dis rien.Enfin, il me lâche, puis sans demander mon reste, je rentre et une musique de rap m'accueille si violemment que les basses résonnèrent à travers ma poitrine.
Le club était luxueux, la façade ne lui faisait pas défaut. Je croyais que c'était du bluff, mais tout était classe et vraiment propre.Certains hommes me regardent sans discrétion et sans gène. Dans l'un des petits groupes l'un me siffla puis un autre rajouta:
-Un vrai cul de déesse je bande déjà.Ça me fout la rage et je réponds:
-Ah tu peux bander avec ta bite quasiment inexistant il se vexa et les autres éclatèrent de rire.
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CLINGINESS ( en cours)
Romance- Je compte bien t'emmener en enfer avec moi mio Angelo Cette voix ! C'était mon pire cauchemar. Fuir ! C'était tout ce qui était important pour moi à ce moment-là. Pendant deux ans, j'ai cru qu'il était mort, mais non. Il se trouve là à me souri...