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Chapitre 17 - Jouer avec le feu

Je suis réveillée par un son assez pénible, comme une grognement.

 Je réalise que ce sont des ronflements.

 J'ouvre doucement les yeux, je n'ose pas bouger, je suis complètement sur lui.

Il est allongé sur le dos, la tête sur le côté, et moi, je suis sur le ventre, sur lui. 

La tête au niveau des abdos. Il a les mains dans mon dos.

 Comment ai-je fait pour me retrouver dans une telle position? Je veux bien qu'on bouge la nuit quand on dort mais quand même !

-Aprile tu es réveillée ?

La poignée de ma porte bouge, Dieu merci j'ai fermé à clé hier soir. 

J'entends Fleur m'appeler de l'autre côté de la porte.

 Il ne faut pas qu'on bouge, elle doit croire que je dors encore sinon elle va demander à ce que je lui ouvre, sauf qu'il y a son ex en caleçon dans mon lit..

Je sens que Solan s'agite, je lève les yeux vers son visage, il est réveillé.

-S'il te plaît ne bouge pas et ne parle pas, elle va nous entendre. Lui dis-je en chuchotant.

-Aprile je sais que tu es réveillée, tu ne ronfles plus. Ouvre moi !

Là, je suis dans le pétrin. 

Je connais Fleur, et si je ne lui réponds pas, elle va déverrouiller la porte avec des ciseaux.

-Dis-lui que tu arrives! Me dit alors Solan.

-Non! Elle va vouloir entrer dans la chambre, je la connais!

Il rigole doucement, la situation amuse au moins une personne !

Je sens quelque chose de dur collé à mon ventre.

-Putain Solan! Qu'est-ce que tu fais avec ta main sur mon ventre, enlève-la !

Il se mord les lèvres d'un mouvement gêné, et lève ses deux mains en l'air..

-Ce n'est pas ma main Aprile..

Je me repousse immédiatement.

 Je lui lance un regard colérique, si je pouvais parler normalement sans craindre que Fleur m'entende je lui aurais gueulé dessus !

-Oh ça va. Ne me regarde pas comme ça ! Ce n'est en aucun cas par apport à toi, tous les hommes bandent le matin.

-Bon je vais chercher les ciseaux pour ouvrir la porte, je t'avais prévenu !

J'entends ses pas s'éloigner, je n'ai même pas cinq minutes pour faire dégager Solan de ma chambre.

Je me lève du lit et le tire.

-Faut que tu partes, elle va rentrer !

-Laisse moi au moins enfiler mes vêtements ! Me dit-il.

J'entends du bruit derrière la porte, elle est de retour.

J'ouvre la fenêtre de ma chambre, et je jette ses affaires.