Alain l'unique étoile.

II

                                     II

   Alain surprit par ses connaissances de la vie, alors il prépara son sac et puis partit à la découverte de sens avec Dahlia du monde, pour être en quête de sens. Il commença à marcher et petit à petit il regarda le paysage, voir les oiseaux migrer pour Alain c’était un voyage magnifique, ils allaient en Afrique, pour lui voler c’était quelque chose de beau, c’était être léger en posant son doux corps au contact du ciel tout en dansant. Alain courut et imita les oiseaux qui volèrent. Subitement Dahlia cria :

 « Ne tombe pas Alain, tu vas te blesser ! » Il courut d’une vif vitesse tel un guépard. Il regarda un vieil homme à la barbe blanche et au chapeau et puis vit comment il fut vêtu d’une salopette, Alain adora ces tenues ! Alain avec audace et détermination alla et se rapprocha de ce vieil homme. Il le fixa droit dans les yeux et lui dit :

   «  Monsieur, vous-êtes grand et beau ! 

         —  Et bien merci petit, que fais-tu ici seul ?

         Je commence tout juste mon voyage, pour connaître un peu le monde.

         — D’où est-ce que tu viens ? 

         D’où viens-je ? Je ne connais pas mon lieu de création.. 

         — Très bien, dis-moi ? Souhaiterais-tu aller dans le champs de fleurs à côté de la ferme ?

          Un champs de fleurs ? Il y a d’autres fleurs dans  ce champs de fleurs que les dahlia ?

         — Une dahlia ? Comment connais-tu ce type de fleur ?

         J’ai mon ami Dahlia, elle est sublime !

         — Ton ami ? Une fleur ton ami, ai-je bien entendu ?

         Oui, tout être vivant peut devenir un ami, n’est-ce pas ?

         — Cette personne n’a pas de raison, elle ne parle point.

         Si ! Dahlia parle, elle a la parole, les fleurs savent parler !

         — Qui entends-je, se débattre de ton sac ?

         C’est Dahlia, ma belle fleur de Dahlia !

         — Pourquoi t’attaches tu pour une simple fleur ?

         Dahlia n’est point une « simple » fleur, c’est mon ami, lorsque je considère une personne comme mon ami, c’est que le destin a décidé que je noue de beaux liens avec elle.

         — Je ne comprends point ton ressenti, je n’ai jamais eu d’ami et j’en suis heureux.

Aucun ami ? Si tu viens d’avoir un ami, est-ce le champ de fleurs qui souffle ton nom au large ? est-ce t-elle le gardien de ton grand esprit inconscient, sans que vous le sachez… ? »

         Le vieil homme entendit les sons de ces fleurs, depuis tant d’années, il savait bien qu’il entendait des sons, il pensait que c’était sa conjointe, malheureusement décédée, il répondit tristement :

         « — Est-ce les beaux chants que j’entendis durant 32 ans ? 

         Peut être bien, vous avez vécu seul durant ces 32 ans ?

         — Hélas oui, jadis je vivais avec ma conjointe Marguerite

         Où est-elle ?

         — Elle a rejoint le beau ciel bleu, envolé avec les oiseaux…

         Ça veut dire quoi ?

         — Elle est dans un sommeil éternel.

         Elle ne se réveillera donc plus ?

         — Hélas oui.

         Les oiseaux vont bien prendre soin de Marguerite.

         — Je l’espère, pourquoi est-ce que mon oreille sensible entend-il ces sons depuis mes 32 ans de solitude ?

         Ils t’appellent.

         — Qui donc ?

         Les fleurs

         — Pourquoi ?

         Je me suis rendu compte que nous avons quelque chose de similaire c’est d’entendre les fleurs, viens donc avec moi, prends ma main.

         — Pourquoi devrais-je te faire confiance ?

         La confiance, le nœud qui nous lie droit vers ce chemin, courrons vers ce champs de fleurs, entendre ces fleurs. »

         Alain donna sa main au vieil homme, en se dirigeant tout droit vers ce champs de fleurs, un champs rempli de parfums et de saveurs. Alain dit au vieil homme :

         « Vois-tu cette Morine ? Elle t’appelle.

         — Pourquoi donc m’appelle t-elle ? Elle a beaucoup d’épines !

         Tu l’attires,ses épines sont le fruit de ces batailles, elles protègent les pétales, c’est comme un enfant qui grandit dans la souffrance mais lorsqu’il sera « adulte » comme vous dîtes vous les grands, il protégera son cœur avec ces épines.

         — C’est incroyable ce que la nature peut faire, mais dis-moi si je devais donc avoir confiance en toi, pourquoi ne sais-je donc point ton prénom ?

         Mon prénom ? M’as-tu dis ton prénom?

         — Je suis un adulte, je te le demande d’abord !

         Alors vous êtes donc tous pareil épinés jusqu’au cœur, cachant sa vraie personne autour d’un bouclier d’épine ? Et se permettant d’avoir de l’autorité sans raison. De plus, cette Morine, elle seul contient la couleur la plus vif, malgré ses épines. Je pleure, je m’en vais monsieur, je m’en vais loin dans ce champs de fleurs, je regarderai seul le coucher de soleil. Vous perdrez mon prénom de votre esprit ! Les fleurs autours de vous tremblent, elles tremblent par votre esprit, un esprit qui est lâche ! 

         —  Reviens donc ici Alain !

         Alain ? As-tu dit ? Comment sais-tu mon prénom ?

         — Ta fleur de Dahlia, mon petit, je l’entends.

         Oh je suis heureux ! Allons-nous en loin dans ce champs de fleur ! Monsieur ! »

         Alain et le vieil homme coururent vers le champs de fleurs, ils profitèrent pour regarder le magnifique coucher de soleil, au ciel de couleur violette, tout en allant cueillir des fruits.