Chapitre 7 : Le Premier Vrai Lien

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Aujourd'hui on développe un perso peu connu pour le moment. Donc voici une image pour que vous puissiez visualiser. ( J'avais mis son nom mais je l'ai caché pour un effet de suspens.)

On était vendredi et comme toutes les semaines les immeubles semblaient déserts

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On était vendredi et comme toutes les semaines les immeubles semblaient déserts. Tout le monde était rentré chez soi, seuls quelques-uns restaient là. C'est le cas d'Elena, elle restait constamment là-bas et vivait toutes les phases causées par la foule : le début de semaines compliqué avec le brouhaha de ronchonnement qui ressemblait au bruit que ferait une armée de mouches, l'ambiance de milieu de semaine similaire à celle d'une colonie de vacances, les vendredis surexcités où la fatigue se fait beaucoup ressentir et enfin le week-end d'un silence assourdissant. Ces jours-là, ces bâtiments avaient des traits de film d'horreur, de quoi rendre anxieux. Mais, Elena préférait cette ambiance, elle ne la percevait pas comme ça, elle savait apprécier ce silence qui était pour elle reposant. Elle n'avait jamais vécu en ville entourée de monde, pour elle c'était une pause, de quoi recharger sa batterie sociale, se poser dehors avec un bon livre, de la musique et l'air de l'arrivée de l'automne lui passant sur le visage.

Ce matin, elle se leva comme tous les samedis à 8h30, elle descendit vers la cuisine pour prendre le petit-déjeuner. C'étaient les seuls jours où elle mangeait dans son appartement puisqu'il n'y avait personne. Arrivée en bas, elle fût surprise de voir que sa colocataire était là. Celle-ci était dos à elle, le casque sur les oreilles dansant en préparant des crêpes. Elle se retourna pour poser la dernière dans l'assiette sur la table. Elle cria ne s'attendant pas à voir quelqu'un ici, dans la surprise elle lâcha la poêle chaude sur son pied. Cela la refait crier mais de douleur cette fois.

Elena se précipitant vers elle pour l'aider "- Ça va ? "

Margaux "- Oui t'en fais pas j'ai plus crié de peur qu'autre chose."

Elena porta son regard vers son pied, il était rouge et enflé.

Margaux avec un voix comme bloquée "- Je ne savais pas que tu étais là, c'est marrant qu'on se soit retrouvée toutes les deux aujourd'hui. La probabilité pour que- "

Elena "- Arrêtes de dire n'importe quoi et viens avec moi je vais soigner ton pied. Je n'ai jamais vu quelqu'un qui cachait aussi mal sa douleur... "

Margaux "- T'inquiètes pas un peu d'eau et ça ira."

Face à la réticence de Margaux, Elena se pencha pour l'attraper au niveau des genoux et la soulever telle une princesse. Cela la gêna, elle voulut protester mais elle vu dans les yeux de sa camarade qu'elle ne pouvait rien y faire, elle se tût. Elle se fit déposer dans la salle de bain avant de recevoir des soins.

Elena "- Par rapport à ce que t'as dit avant, je reste ici toutes les semaines."

Margaux "- Ah je ne savais pas, je t'aurais prévenu sinon."

Elena "- Tu ne pouvais pas savoir... Tu viendras plus souvent ?"

Margaux "- Oui, pour un certain temps..."

Le bandage était désormais en place. Elena se releva et s'étira le dos.

Margaux "- Merci. Tu restes mangé ici ? "

Elena "- Je ne sais pas encore, pourquoi ? "

Margaux"- Si tu restes pour le petit déjeuner je peux te passer des crêpes. Ce serait un bon remboursement pour ton aide. "

Elles croisèrent leur regard. Et l'infirmière improvisée compris que même si elle refusait maintenant, elle allait être harcelée et forcée à accepter un jour ou l'autre.

Elena"- Pourquoi pas. "

Elles partagèrent un repas et pour la première fois depuis qu'elle était là, Elena s'était vraiment amusée en discutant avec sa colocataire. Cette rencontre imprévue avait créé un début d'amitié. Au point qu'elles déjeunèrent, dînèrent et passèrent la soirée à deux. Elles se sont raconté leur vie, des histoires, des vannes et ont toutes les deux passé un excellent moment. Elles ont fini par passer ces deux jours entiers ensemble. Mais la semaine doit commencer, lundi matin elle prirent chacune leur chemin pour rejoindre leurs coéquipiers majoritairement masculins.

Petit chapitre mais c'est pour mieux redémarrer . Bise bises à vous.

Lorsque les histoires prennent vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant