Chapitre cinq : Le matin

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Hermione fut réveillée de ses propres cauchemars par les cris. Désorientée, elle essaya de se lever du lit mais tomba en tas sur le sol. Trébuchant hors de la chambre, elle se précipita pour trouver Draco se débattant sur le canapé trop rembourré.

« Draco ! Réveille-toi ! »

Il cria encore.

« Draco ! » Elle a essayé. Rien. Tendant la main, elle toucha doucement son épaule nue. Il s'immobilisa, même si sa respiration était toujours irrégulière. Hermione retira sa main et il gémit dans son sommeil avant de recommencer à se débattre.

Perdue, Hermione s'assit lentement à côté de lui et reposa sa main sur son épaule. Il resta immobile un instant avant que ses bras ne se détachent et n'attrapent Hermione, la tirant à côté de lui. Elle se débattit un moment avant de rester là, raide comme une planche.

Drago était visiblement toujours endormi, et elle ne savait pas quoi faire ; il la serrait trop fort. Elle essaya de se dégager, mais elle était coincée.

« Reste, » murmura-t-il, la voix rauque. Hermione ne savait pas à quel point il dormait. « S'il te plaît. »

C'était le plaisir qui la faisait tomber. Je n'avais jamais entendu Draco Malfoy demander quoi que ce soit, exigea-t-il. S'appuyant contre lui, Hermione se détendit du mieux qu'elle pouvait étant donné la situation. C'est alors que Drago commença à.... ronronner ? Il se blottit autour d'elle, elle était donc fermement dans ses bras, son ronronnement faisant vibrer sa poitrine. Elle a admis que c'était plutôt apaisant. Plus vite qu'elle ne l'aurait cru possible, elle s'endormit, son propre cauchemar oublié depuis longtemps.

« Tu ne pouvais pas garder tes mains loin de moi, n'est-ce pas, Hermione ? »

Hermione ouvrit un œil et trouva Draco lui souriant d'un air narquois.

« Ce n'était pas par choix, Draco. Tu faisais un cauchemar, et quand j'ai essayé de te réveiller, tu m'as attiré vers toi. Je ne pouvais pas me lever. » Elle essaya de se lever mais fut arrêtée par lui qui se penchait. Sur elle.

Il fronça les sourcils. « Oh, ouais. Je faisais un cauchemar, n'est-ce pas ? »

La curiosité a pris le dessus sur elle. « De quoi s'agissait-il ? »

Draco devint vaguement vert.

« Quoi ? »

Il ferma les yeux. « C'était à peu près la nuit où vous avez tous été amenés au manoir, sauf que, eh bien, c'était de votre point de vue. »

Hermione se figea. « C'est ce dont je rêvais avant que tes cris ne me réveillent... »

Drago ouvrit les yeux et la regarda. À l'unisson, ils dirent tous deux : « Partage de rêve ».

« Comment pourrai-je oublier ? » Hermione s'inquiéta, poussant la poitrine de Draco jusqu'à ce qu'il la laisse se lever. « Mais ça veut dire que tu peux ressentir mes émotions ? »

Regardant le sol d'un air penaud, Draco hocha la tête.

« Depuis quand ? »

« Depuis que je t'ai vu dans le train... »

« Mais ça ne devrait pas être le cas ! » elle a commencé à faire les cent pas dans la pièce.

« Tu ne devrais pouvoir ressentir mes émotions qu'une fois que nous nous sommes liés. »

« Ce n'est pas nécessairement vrai, » marmonna Draco.

Hermione se tourna vers lui. « Qu'est-ce que c'était ? Que sais-tu ? »

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