Rainbow of love

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Malo

On dit que le regard est le reflet de l'âme. Je n'ai jamais été du genre  croire à ces conneries. Jusqu'à mon anniversaire de mes 7 ans. Une petite fille blonde aux deux couettes s'est approchée de moi et m'a chuchotée à l'oreille: "Tu veux être mon ami?". J'ai dis oui sans même y réfléchir. C'est là que j'ai vu. Ses yeux verts ont plongés dans les miens et se sont mis à briller.

-Je m'appelle Stella. Dit-elle en me tendant la main.

-Malo.

- Tu aimes les cookie ? Demande ma toute nouvelle amie.

- Je les adore.

C'est à ce moment là que j'ai compris:  Je venais de rencontrer mon âme soeur.

Et c'est de là qu'est né notre tradition. Chaque dispute prend fin avec un cookie. C'était notre règle.

Je suis toujours replié sur moi même derrière la palissade. La musique se fait toujours entendre.

Stella a raison, je ne suis rien d'autre qu'un con. Seulement, bien que ce soir là ce soit moi qui ai merdé. J'ai également tout perdu. Mon meilleur ami ne me parle plus suite à cette histoire. Il a toujours adoré Stella. Comment ne pas l'aimer? Cette fille est un putain de soleil à elle-même. Je m'ettais jurer de faire taire cette envie irrépressible d'être près d'elle le jour où je l'ai détruite. Je me suis promis de ne jamais plus l'approcher afin d'être sûr de ne plus jamais lui faire de mal. Et bien que aujourd'hui mon engament soit mis à rude épreuve. Je me doit de continuer. Je me dois de la laisser être heureuse.
Parfois la plus grande preuve d'amour que l'on peut faire à quelqu'un est de la laisser partir. 

Après avoir bien réfléchit de mon côté, je décide de rentrer à la maison à pied.  Cela m'évitera de revoir Stella et son visage d'ange.

J'arrive aux alentours de 4 heures du matin. Lois et stella ne sont pas encore là.
Je ne tarde pas à tomber dans les bras de morphés.

- Malo!!

Je me réveille en sursaut. Lois se tient debout au dessus de mon lit, il fait flipper ce mec.

- Quoi? Dis je d'un ton agacé.
-Au cas où tu t'en inquiétais elle va bien mec. Elle était juste en train de faire un coma pendant que tu dormais profondément. Parce que étant donné que tu étais le seul sobre nous sommes rentré à pied aussi.

Je soupire d'exaspération.

-franchement mec, je ne suis pas son responsable légal. tant mieux qu'elle aille bien mais fou moi la paix maintenant.
-T'as pas changé, t'es qu'une pauvre merde.

Sans un mot je me retourne mais cette fois-ci je ne dors pas. Je pense. Comment ai-je pu laisser filer tout ce que j'avais entre les mains? Pourquoi ai-je autant changé? Comment puis-je rattraper le coup avec Stella? En ai-je vraiment envie? 

                                                                             ...

J'ouvre les yeux et soupire en entendant Lois ronfler comme un animal herrant. Je me lève sans un bruit et me dirige en direction de la salle de bain.

J'enlève mon t-shirt pour me mettre en maillot de bain mais la poignée se tourne et deux yeux verts s'arrondissent en me direction.

-Pardon. Dit-elle en se cachant les yeux.

-Ce n'est qu'un ventre détends toi. 

-Toujours aussi condescendant à ce que je vois. 

Je ne peux m'empêcher de rire en observant l'épis qu'elle à sur la tête. Son teint est blafard j'en déduis que Lois ne mentait pas. Stella s'est pris une grosse cuite.

Je culpabilise tout à coup. Si Carro n'avait pas été là elle aurait surement finis dans un état tout autre. C'est une sacrée coïncidence de nous être retrouvé là, tous les trois. Stella ne le sait pas mais depuis cette histoire Carro et moi nous sommes envoyé d'autres texto et j'en suis le principal responsable. J'étais tellement brisé par le départ de la fille que j'aimais que j'ai commencé à me consoler dans les bras d'autres filles. Une différentes tous les soirs à vrai dire. Cette douleur me détruisait peu à peu. Et j'ai donc envoyé un message à Carro en l'invitant à passer la soirée dans mon lit. Quelle classe ! Je déteste le type que j'étais et bien que j'ai changé sur certains aspects, avoir brisé le cœur de la seule fille qui ai toujours compté pour moi me pousse à me détester d'autant plus chaque jours.