Chapitre 26

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Leyla Hariri
Deux semaines plus tard...

Jude n'est pas là, il est en Angleterre, il est parti avec la sélection, idem pour Jobe donc leurs parents les ont suivi.

Quant à moi, je suis de retour au travail et Dieu sait que je n'en avais pas envie.

Rodrygo

•17h00•

Je ne suis pas selectionné, pas cette fois. J'en profitais donc pour plus m'entrainer à Valdebebas. Ma famille est quand même rentrée au Brésil donc je suis seul ici.

Avant l'entrainement, j'envoyais un message à Leyla, ça fait un moment que je ne l'ai pas vu et j'aimerai prendre de ses nouvelles.

-À Leyla :
-Ola princesa, comment vas-tu ?

Je partis ensuite m'entrainer.

Leyla Hariri

J'etais assise dans la salle de parloir. La police escorta Daniela jusqu'à moi. Interdit de la prendre dans mes bras, on salua l'une loin de l'autre puis on s'asseya.

Daniela :"Comment tu vas ?"

Moi :"Toi d'abord, comment tu vas ?"

Daniela :"Je revis ici... J'ai la liberté que je n'avais plus avec ton père"

Moi :"Tu m'etonnes, il a été placé en garde à vue, mais ça a pas duré..."

Daniela :"Qu'est-ce qu'il a fait ?"

Moi :"Après ta plainte, je t'ai suivi, le mec est venu me frapper chez moi, heureusement que Rodrygo est arrivé à temps"

Daniela :"Il t'a touché ce connard. Putain je meurs d'envie de le défoncer"

Moi :"Moi aussi je te mens pas j'ai envie de le crever"

Daniela :"Comment va ta sœur ?"

Moi :"Ça va ça va elle est contente elle s'est bien intégrée dans sa fac et, je crois qu'elle s'est trouvée un futur petit copain"

Daniela :"Ah bon ! Qui c'est ?"

Moi :"Jobe Bellingham, le frère de Jude"

Daniela :"Ah ouais ! Bon choix, j'ai vu des photos d'eux, ils sont mignons"

Moi :"T'as vu ça"

Daniela :"Ouais figure toi que pas mal de meufs les ont en poster"

Moi :"Par contre je suis pas d'accord"

Daniela :"Ah je suis désolée mais toutes les meufs aiment Jude"

Après une demi heure au parloir je quittais la prison.

Mon téléphone sonna, c'est Rodrygo.

-Allô, je t'ai dit de me zapper

-Faut que tu viennes- je suis- au centre d'entrainement- Vite

-Qu'est-ce qui se passe ?

-On m'a frappé à la tête, partout

-Ne raccroche pas j'arrive

Ni une ni deux je courais jusqu'à ma voiture, en escarpins, vous imaginez pas la douleur. Je pris la route direction Valdebebas, j'ai été flashé 2 fois par des radars, je suis désolée mais j'avais pas le choix.

J'arrivais au centre d'entrainement, je poussais les portes.

"Rodrygo !" m'ecriais-je.

J'entendis des gémissements, je me dirigeais vers le vestiaire, ça vient d'ici.

Rodrygo etait allongé au sol, le sang coulait.

Moi :"Mon Dieu mais c'est quoi ça"

J'enlevais ma veste et l'enroulais le plus vite possible pour empêcher le sang de trop couler.

Je voulais appeler les secours mais Rodrygo m'enleva le telephone des mains.

Rodrygo :"S'il te plait, appelle personne, je veux pas que ça se sache"

Moi :"Attends tu veux que je te laisse crever ?!"

Rodrygo :"Tu sais coudre"

Moi :"Je suis pas chirurgien putain"

Rodrygo :"S'il te plait"

Moi :"Tu saoules Rodrygo"

Rodrygo :"On va chez moi"

Je l'aidais à se relever, je lui mis sa veste, on lui a mis un coup de couteau dans l'abdomen.

Je nettoyais tout le sang puis on s'en alla immédiatement.

Rodrygo :"On va chez moi"

On prit la route jusqu'à chez lui. Rodrygo s'allongea sur la table, je sortis le fil, l'aiguille, des gants.

Moi :"Putain !! J'ai peur"

J'osais même pas regarder. J'étais entrain de le coudre, lui se tordait de douleur, il criait. Je pleurais.

Moi :"Tais toi on va nous entendre !"

Rodrygo :"J'ai mal"

Moi :"Je t'amène à l'hôpital"

Rodrygo :"Non !"

Je refermais la plaie, la désinfectais et mis un bandage.

Rodrygo :"Merci"

Il me regardait d'un air soulagé, il me prit ma main et l'embrassais.

Rodrygo :"Heureusement que t'es là"

Je retirais ma main et l'aidais à se relever, je l'accompagnais jusqu'au sofa.

Rodrygo :"Toi au moins t'es pas inutile comme Luana. Elle est bonne qu'à faire des aller retour au Brésil cette conne. Je te regrette tellement"

Moi :"C'est trop tard Rodrygo"

Rodrygo :"Jude a de la chance d'avoir une femme comme toi, t'as tout pour toi"

Toutes ces paroles me brisaient le cœur, j'aime encore Rodrygo et je veux qu'il se taise. Je ne veux plus entendre tout ça. Je veux qu'il m'oublie.

Alors que je voulais m'eloigner de lui, il m'en empêcha. On se regardait un instant, notre regard était plein d'envie, on s'était manqué.

Le Brésilien décida de m'embrasser, un baiser langoureux, il retira mon chemisier, lui etait déjà torse nu.

Tú y nada mas {Jude Bellingham}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant