Chapitre 38

177 5 2
                                    

Leyla Hariri

Moi :"Je dois y aller, tu vas t'en sortir ?"

Rodrygo :"Je pense, oui. Ma mère va venir m'aider"

Moi :"Cool, alors j'y vais, à bientôt Rodrygo"

Rodrygo :"À bientôt"

Je quittais la maison et rentrais chez moi. J'en profitais pour prendre le temps de nettoyer mon appart', de ranger mes affaires.

Ensuite, je consultais mon compte bancaire sur mon appli, il me restait 500€ pour finir le mois.

Moi :"C'est la merde..."

J'avais peur d'une chose, de perdre mon travail avec tout ce qui s'est passé. Ma vie commençait vraiment à devenir déprimante.

Jude Bellingham

Denise :"Donc elle est venue, elle a pris ses affaires, et elle est partie"

Moi :"D'accord"

Denise :"Ça va toi ?"

Moi :"Oui oui"

Je montais à l'etage voir comment allait Alyssia. Ça allait plutôt bien.

Leyla Hariri

Les semaines passèrent lentement, mon boss m'a informé que j'avais perdu mon travail. Heureusement que j'ai toujours mis de l'argent de côté dans ma vie.

Maintenant, va faloir que je me trouve un nouveau job.

"Qu'est-ce que tu vas devenir Leyla..."

Plus personne ne m'adressait la parole, Ue ce soit Eduardo, Vinicius : bon lui ça ne m'etonne pas.

Mon téléphone sonna, c'est Karim.

📞

-Allô

-Salut Leyla c'est Karim ça va ?

-Je vais bien et toi ?

-Ça va merci, je me permets de t'appeler parce qu'on organise un match caritatif pour l'UNICEF et World Food Program. J'ai invité pas mal d'athlètes, d'acteurs, et je voulais savoir si tu voulais faire partie de mon équipe

-Je ne sais pas si ce serait une bonne idée avec tous les scandales que je me tape

-Mais si, justement, ça va montrer une autre facette de toi

-Ok alors j'accepte

-Super, l'entrainement c'est demain à Valdebebas

-J'y serai

-T'as ce qu'il faut ? Des crampons ?

-Ouais ouais les miennes sont neuves

-Super t'hesites pas si besoin. Bisous ma belle

-Bisous

Je finis par raccrocher.

Ça me changera les idées de jouer au football.

Le lendemain...

Je me préparais à aller à l'entrainement, je quittais mon appartement.

..:"Madame Hariri vous n'avez toujours pas payé vos 1300€ de loyer. Si ce n'est pas reglé dans les 6 prochaines heures, vous serez expulsée"

Madame Bonaventura m'a mis un coup de stress.  Bon j'essayais de pas y penser et roulais jusqu'à Valdebebas.

Sur le parking, je croisais Eduardo et Rodrygo.

Moi :"Salut Eduardo"

Eduardo :"Pourquoi tu prends jamais de mes nouvelles ?!"

Moi :"Détends-toi Camavinga"

Eduardo :"Non, je suis enervé ça fait des mois que ça dure ! Meuf t'as trop changé depuis que t'es ici"

Moi :"Va te faire foutre"

J'haussais les epaules, faut qu'il se détende à un moment donné.

Moi :"Comme tu voudras"

Je ne restais pas une seconde de plus ici, je me rendis dans le centre d'entrainement, je rejoins le vestiaire des filles, j'étais la seule fille avec Sakina Karchaoui.

À 13h, je quittais le centre d'entrainement, bien entendu j'etais dans les dernières.

..:"Eh Leyla"

Je me retournais et vis Rodrygo.

Moi :"Oui ?"

Rodrygo :"J'ai appris que t'as perdu ton travail. Je sais que c'est ma faute alors, je veux te dédommager"

Il me tendit un sac de billets.

Moi :"Rodrygo, je peux pas accepter ça, tu crois que ça va m'aider ?"

Rodrygo :"Oui"

Moi :"C'est très sympa de ta part, ça je dis pas mais c'est pas ce que je veux, pas de l'argent facile. Je veux travailler moi-même pour gagner de l'argent"

Rodrygo :"Alors deviens ma baby-sitter"

Moi :"Ça c'est un bon compromis"

Rodrygo :"Tu prendras quand même ça, parce que je ne veux pas qu'à cause de moi tu sois dans la merde financièrement"

Finalement je pris le sac, il devait y avoir une trentaine de milliers d'euros ce qui ne représente rien aux yeux de Rodrygo.

Rodrygo :"Passe à la maison cet aprem pour qu'on en parle"

Moi :"Ça marche, à tout à l'heure"

Rodrygo :"À tout à l'heure"

Je rentrais chez moi avec le sourire quand soudain je remarquais que la porte de l'appartement etait ouverte.

J'entrais immédiatement, l'appartement etait vide. Il n'y avait plus rien.

..:"Je vous ai dit de payer dans les temps"

Je me retournais vers Katarina. J'avais envie de lui en coller une.

Moi :"J'ai l'argent"

Katarina :"Trop tard, j'ai pris tous les meubles, on a été gentil, on a laissé vos vêtements. Prenez-les et fichez moi le camp"

Moi :"Va te faire foutre la vieille"

Je lui claquais la porte au nez, je montais à l'etage remplir les valises.

"Mieux vaut se suicider qu'avoir une vie de merde"

Tú y nada mas {Jude Bellingham}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant