Chapitre 39

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Leyla Hariri

Je réunis mes affaires et les rangeais dans le coffre. Je ne dirai à personne, mais je crois que je vais finir par dormir dans ma voiture.

J'allais d'abord à la banque déposer tout ce fric.

Joe :"Motif ?"

Moi :"Un don manuel de mon père"

Ça ferait trop scandale de dire que c'est Rodrygo qui m'a donné tout ce fric. Joe est prêt à tout pour qu'on parle de sa banque, il serait prêt à vendre père et mère.

Je lui tendis l'ecrit fictif de mon père, il le scanna puis m'autorisa à déposer tout cet argent.

Moi :"Faut bien qu'il aide sa fille, c'est pas Santander si Caixo qui le fera pour elle, hein ?"

Joe :"C'est vrai, mais avant tu veux pas ?"

Moi :"Pas quoi ?"

Joe :"Me..."

Il descendit sa main jusqu'à son pantalon, il ouvrit la braguette, retira son engin du caleçon.

Moi :"Si si, bien sur"

Je me mis face à lui, je lui fis croire que j'allais lui donner ce qu'il voulait. Je me relevais avant de lui mettre une enorme gifle et de me tirer.

"Je t'aurai salope !"

Je sortis de la banque en ricanant. Je me rendis chez Rodrygo.

Rodrygo :"Ah t'es là, Ravy n'arrête pas"

Je me rapprochais du petit garçon.

Moi :"Bonjour toi, tata Leyla est de retour, viens mon chéri"

Je le pris dans mes bras.

Rodrygo :"Wow t'as l'air de bonne humeur, rien à voir avec ce matin"

Moi :"J'étais à la banque, tu sais quoi ? Je vais faire tomber mon boss"

Rodrygo :"Pourquoi ? Raconte ?"

Moi :"J'ai caché une gopro sous ma robe mais ça montre clairement que le mec m'a agressé sexuellement"

Rodrygo :"T'es serieuse ? Je vais lui casser la gueule !"

Moi :"Non Rodrygo, ne fais rien, je vais ramener ça aux flics"

Rodrygo :"Fils de pute, je supporte pas qu'on essaie de te toucher"

Moi :"Rodrygo fais pas ton jaloux tu veux bien ?"

Rodrygo :"Non"

Moi :"Bon, il est où ton 2e, comment il s'appelle ? Je me rappelle jamais de son prénom"

Rodrygo :"Rayan, il dort"

Moi :"Ok, donc Ravy se rebelle"

Rodrygo :"Toujours"

Moi :"On se demande bien il ressemble à qui. T'as de la chance, tes petits sont beaux comme toi, je dis pas que Luana est laide mais je l'aime pas donc"

Rodrygo :"Merci du compliment"

Moi :"Mais derien"

Je partis m'asseoir dans le salon et jouais avec Ravy, lui préférait me tirer les cheveux. Ça l'amusait bien.

"Je suis rentrée. Qu'est-ce que tu fais là toi ?!" demanda Luana d'un air bien agressif.

Moi :"Je viens m'occuper des gosses que t'as abandonnés parce que t'avais trop peur de la confrontation"

Luana se mit à rire.

Luana :"Tu viens m'agresser sous mon toît ? Pas de soucis, je sais déjà que j'ai gagné vu que t'as tout perdu. Même Jude il a l'air de bien s'amuser avec les autres meufs. Je l'ai vu en boîte, meuf je te rassure, il t'a déjà oublié"

Rodrygo :"Ferme-la Luana ! Si tu viens pour foutre la merde c'est simple tu fais demi-tour !"

Luana :"Paye-moi un billet pour Rio et je disparaitrai de ta vie"

Rodrygo :"Si tu peux le faire le plus vite possible ça m'arrange"

Rodrygo donna de l'argent à la fausse blonde.

Luana :"Par contre cette fois je prends mes gosses"

Rodrygo :"Non"

Luana :"Quoi ? C'est mes enfants !"

Rodrygo :"C'est aussi les miens, je veux pas les perdre de vue"

Luana :"Je te les ramène dans 15 jours c'est bon ? Mes parents veulent les voir"

Le brésilien soupira. Luana finit par prendre ses enfants, leurs affaires puis elle s'en alla.

Moi :"On se reverra Luana"

Luana :"Avec plaisir"

Rodrygo vint s'asseoir à côté de moi.

Rodrygo :"Ça y est je vais commencer à déprimer"

Moi :"Mais non, t'es fort ou pas ?"

Rodrygo :"Quand il s'agit des enfants, je suis pas fort du tout"

Moi :"Pauvre bébé"

Rodrygo :"Heureusement que t'es là"

Il blottit sa tête contre le creux de mon cou. On finit par s'endormir, cet entrainement nous a épuisé.

Notre entraineur c'est Karim en même temps.

Jude Bellingham

Je rentrais chez moi après un week-end aux Pays-Bas chez un de mes potes. Mes parents m'ont demandé de rentrer en urgence.

Ma mère ouvrit la porte.

Moi :"Salut maman"

Denise :"Salut Jude, il était temps, on doit aller à l'hôpital... Jobe et Alyssia ont fait terrible accident de voiture"

Tú y nada mas {Jude Bellingham}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant