Chapitre 50

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Leyla Hariri

De retour à Madrid, j'ai décidé, comme une grande fille de me louer un studio. Je ne bosse toujours pas mais j'avais besoin d'avoir mon espace.

Quoi de mieux qu'un petit appartement, à ma taille ?

Quoi de mieux qu'un petit appartement, à ma taille ?

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Je posais à peine les pieds chez moi que la sonnerie se mit à retentir

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Je posais à peine les pieds chez moi que la sonnerie se mit à retentir.

Moi :"Putain c'est qui qui vient me saouler !"

Je tournais les talons et ouvrais cette fichue porte. Un gamin aux yeux bleus.

..:"Bonjour... Euh c'est Jude qui m'envoie"

Moi :"T'es qui ?"

..:"Je suis Arda, son coéquipier, il voulait savoir comment tu allais, euh il s'inquiétait beaucoup"

Moi :"Alors tu lui diras que je suis vivante et que j'étais au Liban"

Arda :"Ça marche"

Moi :"Il peut venir s'il veut au lieu d'envoyer un messager. Je vais pas le manger"

Arda :"D'accord, merci madame Hariri"

Moi :"Mais derien, à bientôt"

Arda :"À bientôt"

Je refermais la porte. Je soupirais, fallait que je vide ma valise, que j'aille faire des courses parce que dans mon frigo il me reste : du vinaigre balsamique.

Jude Bellingham

Arda finit par revenir.

Moi :"Alors ?"

Le turc ouvrit la porte et monta dans la voiture.

Arda :"Elle va bien, elle etait au Liban, et elle m'a dit de te dire de venir la voir plutôt que d'envoyer quelqu'un"

Moi :"Ok alors je passerai la voir"

Je remerciais mon ami, je le déposais chez lui.

Leyla Hariri

Il est 17h30, je me rendis à Mercadona pour aller faire mes courses. Les gens commencent à me reconnaitre, certains m'insultaient, d'autres me demandaient des photos.

Je pressais le pas, je récupérais tout ce dont j'avais besoin et je quittais le magasin.

Je retournais chez moi. Je portais mes sacs de course, ils étaient si lourds les cons.

J'arrivais jusqu'à ma porte, il y avait Jude.

Moi :"Jude ! Qu'est-ce que tu fais là ?"

Jude :"Je viens te voir"

Moi :"Cool"

Jude :"Attends je vais t'aider"

Il etait si gentil.

Moi :"Merci, entre"

Je le fis entrer, il visita un peu mon studio.

Jude :"Ça va il est cool ton studio"

Moi :"Ouais, ça suffit pour une personne"

Jude :"T'as raison, tu pourras payer cette fois ?"

Moi :"Oui, t'en fais pas"

Jude :"Très bien"

Moi :"Jude je profite de ta présence parce que j'ai besoin de te dire quelque chose, ça fait des semaines que j'essaie de te le dire mais que j'ai peur, peur de ta réaction, peur de te perdre pour de bon, je voulais te dire que, je suis enceinte"

Jude :"T'es enceinte ? Attends depuis quand ?"

Il croisa les bras et s'adossait contre le plan de travail de la cuisine. Il avait l'air surpris, il avait même le sourire. Le pauvre.

Moi :"Ça va bientôt faire 2 mois, je suis enceinte de Rodrygo"

Et là, son visage changea.

Jude :"Merde... Tu vas faire quoi ?"

Moi :"J'ai pesé le pour et le contre, je pense à le garder. Rien que le mot avorter me terrifie mais je n'ai pas le choix. Je me sens pas prête à devenir maman mais ma vie est trop instable"

Jude :"Leyla tu vas pas garder un gosse alors que t'es pas avec le père enfin ça n'a pas de sens ? Il va naître malheureux. Regarde Rodrygo il en a rien à foutre de ses gosses, c'est pas le tien qui va changer la donne"

En ce moment j'ai la larme très facile, je me mis à pleurer.

Jude :"Eh, je voulais pas te vexer mais c'est la vérité"

Il avait raison. Rodrygo est beaucoup trop immature pour devenir papa une 2e fois.

Jude :"C'est ton corps, tu fais ce que tu veux mais si je peux te conseiller, je te dirai de pas le garder, pour ton bien et le sien"

Moi :"Tu as raison. Merci Jude"

Il prit ma main et l'embrassa.

Jude :"Tu m'as manqué"

Moi :"Toi aussi Jude, tu m'as manqué"

Bon, je me détachais de lui et continuais à ranger les courses. Je finis par reprendre mes esprits.

Moi :"Bravo pour la qualification"

Jude :"Merci Leyla. Dimanche, on va à la Mairie de Madrid, on va nous donner le trophée du championnat vu qu'on est en tête"

Moi :"Super, félicitations"

Jude :"Merci"

Je le serrais dans mes bras.

Moi :"J'ai appris que t'avais mal à une jambe, ça va mieux ?"

Jude :"Oui oui, j'ai eu quelques injections. Ça va mieux"

Moi :"Tant mieux"

Jude Bellingham

Rodrygo ne sait pas à quel point il a de la chance d'avoir des enfants, mais il s'en fiche et c'est très triste.

Tú y nada mas {Jude Bellingham}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant