Tú y nada mas {Jude Bellingham}

Chapitre 51

Point de vue omniscient

Des enquêtes étaient en cours concernant Marco Finkelstein, le père adoptif de Leyla. La police avait reçu de multiples plaintes, de la part d'anonymes mais aussi de Rodrygo, de Leyla, de Daniela mais aussi de Maguy puis des autres enfants de l'homme d'affaire américain.

Il était accusé non seulement de trafic d'êtres humains mais aussi de trafic sexuels. Il avait la main sur le dossier medical de Daniela, elle ne pouvait rien lui cacher : mêmes les maladies les plus honteuses.

Elle ne pouvait même pas aller se faire soigner pour les blessures qui lui infligeaient.

"Nous avons un mandat d'arrêt contre Marco Finkelstein"

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Marco, de son côté appela une des prisonnières qu'il connaissait bien, elle est dans la même prison de Daniela. Il lui demanda d'aller tuer la quarantenaire.

Une taupe lui indiqua qu'il allait se faire arrêter. Cette fois, il décida de céder. De toute façon il n'avait pas le choix puisque sa maison etait déjà encerclée par les forces spéciales.

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Au même moment, Alyssia se rendit à la prison. Elle attendait sa mère au parloir.

Daniela finit par arriver, le sourire aux lèvres, elle ne s'etait jamais sentie aussi bien que ces dernières semaines.

Daniela

En prison, je me sentais en sécurité, vous allez peut-être être surpris mais, je préfère rester ici qu'être dehors.

Ici, grâce à la fondation Atletico de Madrid, les détenues ont pu avoir un peu plus de droits. On est des femmes, grâce à lui on peut rester féminines même en etant incarcérées et ça, ça n'a pas de prix.

Alyssia :"Maman comme t'es belle"

Moi :"Merci ma chérie"

Alyssia :"Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu maquillée"

Moi :"Tu aimes ?"

Alyssia :"J'adore"

Moi :"J'en étais sûre alors le rouge à lèvres est top c'est le Loveshine d'Yves Saint Laurent tu connais ?"

Alyssia :"Oui, Leyla les a tous"

Moi :"Eh ben c'est lui. Tu sais la fondation de l'Atletico nous a ramené du maquillage, c'etait trop bien on a fait des ateliers makeup"

Alyssia :"Tu m'etonnes"

Moi :"Bon, le plus important c'est ta sœur et toi. Comment tu vas ?"

Alyssia :"Je vais bien maman, tu vois je vais pas tarder à enlever mon plâtre"

Moi :"C'est cool. Et ta sœur, elle va bien ?"

Alyssia :"Je ne sais pas maman"

Moi :"Attends vous vous appelez pas ?"

Alyssia :"Bah non, elle fait pas d'efforts et je veux pas en faire"

Moi :"Alors là Alyssia... je suis pas d'accord, vous êtes des sœurs. Vous devez vous parler, on ne s'est pas de quoi demain est fait, tu sais personne n'est immortel, imagine que tu perds ta sœur, tu regretteras toute ta vie de ne pas avoir essayé d'apaiser les choses"

Alyssia :"Mais tu comprends pas ? Elle me fait honte, elle fait n'importe quoi. Comment tu peux tromper Jude ! Jude maman ! Tu l'as pas rencontré mais ce mec est juste exceptionnel. Il a tout pour lui"

Moi :"Ecoute, c'est une erreur, on en a tous fait. Faut pas la juger et faut l'aider à prendre les meilleures décisions, tu crois pas ?"

Alyssia :"T'as raison"

Moi :"Ne la juge pas, soutenons-la, elle en a besoin en ce moment. Tu me le promets ?"

Alyssia :"Promis maman"

Moi :"C'est cool"

Après la visite de ma fille, je décidais d'appeler Leyla, de prendre de ses nouvelles.

Moi :"Comment tu vas ?"

Leyla :"Ça va tout doucement et toi ma belle ?"

Moi :"Ça va merci"

Leyla :"On est sur le chemin avec Jude, je voulais te le présenter"

Moi :"Ah c'est cool ça, on m'a dit que du bien de lui"

Leyla :"Qui qui t'as dit du bien de lui ?! Parce que si c'est les meufs de la prison-"

Moi :"Elles et ta sœur"

Leyla :"Bon ça va alors"

Jude :"Ne sois pas jalouse"

Leyla :"Je fais ce que je veux"

Jude ricana.

Leyla :"On arrive dans à peu près un quart d'heure ok ?"

Moi :"Pas de soucis je vous attends. Je t'aime ma chérie"

Leyla :"Moi aussi je t'aime beauté"

Leyla Hariri

Je raccrochais, il y avait des bouchons, on mit une demi-heure à arriver. Super.

En rentrant en prison, on se présenta à l'accueil. Comme d'habitude, fallait retirer les montres, les bijoux...

Mais c'est pour la bonne cause, je viens voir ma mère.