Les Âmes Perdues

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Ryo

Lors de ses funérailles, peu de personnes étaient présentes étrangement. Nico était venu avec moi, il avait réussi a ce que je vienne y assister. Le dit Ricardo, y avait assisté mais ca s'arreter la, aucun autre membres de sa famille n'étaient venue, c'est injuste !
Suite a cela nous sommes tous retourner a nos occupations, son père est repartit a son organisation et mon ami et moi sommes rentrés, sans un mot sur le chemin du retour.

Ca fais bientot quatres heures que nous sommes revenu, je suis a l'heure actuel dans ma chambre et Nico lui est je ne sais ou car a vrai dire il s'est éclipsé dès lors qu'il a franchit le seuil de la porte. Et je n'ose pas sortir, pas de peur mais de fatigue, je ne sais pas comment il gère son deuil mais dans mon cas je reste enfermée dans ma chambre et repense aux souvenirs créés avec la personne défunte, ce qui fais énormément mal.

Une porte claque suivit par deux voix qui s'élèves. Je sors discrétement de ma chambre et entends fortement des mots italiens qui s'avère probablement etre des insultes vu comment ceux-ci ci sont prononcés. Pour éviter de me prendre cette marées violente je reste en haut mais écoute attentivement chaque syllabes.

-Non prendermi in giro, te lo sto prendendo.
(Te fou pas de moi je t'en pris)

-Ma non ti devo niente, cazzo, quindi smettila di farmi domande stupide, cazzo!
(Mais putain je te dois rien, arrete de me poser des questions connes putain)

-Accidenti Leo, ti sto chiedendo solo una cosa e tu non vuoi nemmeno rispondere, ma accidenti sei davvero fastidioso e sei totalmente testardo !
(Bon sang Léo je te demande qu'une seule chose et toi tu ne veux meme pas y répondre, mais putain t'es vraiment chiant et t'es totalement borné)

J'essaie de me rapprocher pour les voir mais fautes de ma part, je trébuche et m'applatis comme une crepe en haut des escaliers. Tous bruits s'éteinds et quatres yeux me regardent, l'un me jugeant et l'autre avec une colère indéchiffrable. Je me relève rapidement et souris faiblement. Puis fais demi-tour aussi vite que possible mais Nico me stoppe dans ma lancée et m'ordonne de revenir sur mes pas.
Face a eux, je ne bouge pas et regarde les deux amis. Léo rouspète dans sa langue natale tandis que Nico me demande ce que je fais ici a les espionner.
Je ne vous espionnez pas, enfin si mais pas de mauvais oeil. Je m'inquiète pour vous, pour toi !
Je lui répond honnetement et suite a cela il me dit de monter prendre une douche ou ce que je veux du moment que je suis pas présente dans leur échange. J'acquiesce et jette un regard a l'Idiot qui lui me le rend noir, vide d'innocence.

Je monte alors dans ma chambre et enfonce mes écouteurs dans mes deux oreilles et augmente le volume lorsque le niveau vocal s'intensifie, la musique Freak passe, ce qui me fais revenir des années en arrière.
Je déteste les cris n'importe qu'ils soient. Faites que ca s'arrete s'il vous plait !
Je ferme les yeux pour faire disparaitre ce monde, pourquoi est-ce que je ne suis pas resté chez moi, certes je ne faisais pas grand chose a pars faire des cambriolages et espionner mais ca s'arretaient la. Papa me laissait loin des ces activités concernant le gang, loin de ces cris, ces tensions, ces armes et ca me convenais.
Sans m'en rendre compte des larmes déferlent mes joues, pourquoi eux ? Je pensais qu'ils étaient différents, qu'ils ne pouvaient pas se disputer, ils se complètes mutuellement. Mais biensur j'y croyait comme une idiote. Je tente de me calmer en respirant un bon coup mais évidemment tout refait surface, cette nuit la, alors que nous étions que tout les deux, et maintenant l'enterrement d'une amie. Peu connue mais elle a était présente bien trop longtemps dans ma vie pour que je ne la considère comme rivale ou bien comme inconnue. Et maintenant cette soirée qui se finit dans des cris.
Finalement tous mes malheurs se déroulent en soirée, pourquoi ? Aucune idée.
Je rigole seule, comme une folle mais ca me fais du bien, je regarde le vide, essuie mes larmes et renifle. Je me met en tailleur et regarde tout autour de moi. Je ne sais pas ce que je cherche mais je pense, rien a vrai dire, ca m'aide juste a ne plus penser. Toujours la musique dans les oreilles je souris, repasse mon revers de main et essuie encore une fois ces larmes. Je suis totalement perdues, absolument sur TOUT.