Les Âmes Perdues

Papa lo siento

Ryo

Après l'arrivée des garçons, j'ai été dirigée vers ma chambre et dans celle-ci, Nico m'a questionné. Si il m'avait dit autre chose ou m'avait fait quelque chose. Mais non, a part m'attacher de force en m'attrapant les poignées il ne m'a rien fait. L'expression sur le visage de Nicolo n'était pas la même que d'habitude, elle était plus refermée. Mais n'a rien ajouté suite a mes dires et m'a recommandé de mettre mes écouteurs. Nico m'a embrassée le front et mit la pagaille dans mes cheveux puis est partit.

Cela fait une heure que la musique tourne dans mes oreilles et je suis allongée sur le dos, les pieds au sol. Je me remet de cette soirée catastrophique. Je me demande qui a eu l'idée de venir ici en leurs absences. Je ne devrai pas m'en soucier mais lorsqu'il a prononcé qu'il recherchait Léo, dans ma tête ca été le brouillard. Que doit-il, ou plutôt que lui doit Léo ? Ces questions affluent dans ma tête mais disparaisse grâce a la musique.

Ma vessie pleine, j'enlève mes écouteurs et m'empresse d'aller aux toilettes mais dès que je passe dans le couloir, des sanglots s'entendent. Je ne pense plus a mon envie et descends les marches. Je cherche partout, dans le salon, la cuisine, mais personne alors dès que mon regard se tourne vers la salle de bain, mes pieds avancent machinalement. Je me stoppe devant la porte, inspire et expire l'air puis ma paume prend la poignée et la fait descendre.
Face a moi, son être est recroquevillé, ses paumes sont contre ses yeux et ses cheveux emmêlés. Je ferme la porte doucement derrière moi et m'avance vers lui. Je m'assis le dos contre le mur et passe ma main derrière son dos. Il sursaute et pivote sa tête en ma direction. Ce que je vois me fait mal au coeur. Ses yeux sont rouges, ainsi que son nez, et ses lèvres tremblent comme s'il avait peur de quelque chose. Je lui sourie compatissante mais il renifle et niche sa tête entre ses bras.

-Nico...Tentais-je.

Mais son corps tremble comme unique réponse. Sa respiration devient haletante et je prends une serviette trempée, l'essort et la pose sur son front pour l'apaiser. Mais rien y fait, son corps se crispe a mon contact et je me sens impuissante. Idiote !

-Dégage de là Carlos ! Sa voix brise la bulle défaillente que je nous avais crée.

Il me décale et il se met devant son ami qui commence a perdre du souffle.

-Nico, calme toi. Si cet enfoiré est revenu bordel je te promet que je tracerais son tél de merdeux et le tuerai, sans aucune pitié cette fois-ci. Il agrippe les épaules de Nico et le secoue légerement pour qu'il remonte sa tête.

Les mains de Nicolo prennent les bras de Léo et essaie de les repousser mais rien y fait. Léo l'incite a lever sa tête mais il refuse d'obtempérer.

-Merde Nico, lève cette tête. Et suite a ça, il la leva.

-Je suis désolé...Je...Désolé...Désolé, désolé, désolé...Léo je suis désolé...En plaçant ses bras autour de son coup.

Léo rendit son étreinte et pour la première fois, je sens une complicité bien plus forte que l'amitié, une complicité fraternel se voit devant mes yeux.

-L...éo. Arrive-t-il a dire. C'est...c'est...Il dirigea sa main vers ses cheveux mais celle de Léo la stoppa et la fit descendre au niveau de sa hanche. Lui. Il...Est re...revenu. Son corps se raidit a côté de son ami en pleure et crispa sa machoire. Y'a...il...aussi...Il bouge sa tête de gauche à droite. Ryry...Je bloque mon regard sur lui lorsque mon prénom sortit de sa bouche. Sa tête est nichée dans le cou de l'Idiot et ne dit plus un mot jusqu'à ce que Léo m'ordonne de sortir de la pièce. Je ne bouge pas mais quand ses yeux se sont plantés dans mes iris, j'y ai vu de la pitié et de...de la peur.