Les fils de l'ombre

4- Les premiers pas

Je me tiens devant le majestueux bâtiment de l'administration de l'université, une imposante structure de pierre qui témoigne de la longue histoire et du prestige de cette institution. Les colonnes massives soutiennent un fronton orné, tandis que les vastes portes en bois s'ouvrent devant moi, révélant l'intérieur accueillant et animé du centre administratif.

Je pénètre dans le hall spacieux, où le murmure des conversations et le cliquetis des claviers d'ordinateur remplissent l'air. Des étudiants pressés se pressent autour de moi, leurs visages empreints d'excitation et d'anticipation alors qu'ils s'apprêtent à entamer leur voyage universitaire.

Je m'approche du comptoir d'accueil, où un préposé souriant m'accueille chaleureusement. Je lui donne mon nom, et il consulte rapidement son ordinateur avant de me tendre un ensemble de documents et de formulaires.

"Voici votre dossier d'inscription, vos horaires de cours, et vos manuels scolaires," dit-il poliment. "Si vous avez des questions ou des préoccupations, n'hésitez pas à demander à l'un de nos conseillers académiques."

Je le remercie d'un sourire et récupère les documents, me sentant un frisson d'excitation me parcourir. C'est le début d'une nouvelle aventure, une chance de découvrir de nouveaux horizons et de poursuivre mes objectifs avec détermination.

Je parcours les couloirs de l'administration, suivant les panneaux indicateurs qui me guident vers les différents départements et services de l'université. Je m'arrête à la bibliothèque, où je récupère mes manuels scolaires et j'explorerai les rayons remplis de connaissances et de découvertes à venir.

Après avoir récupéré tous mes documents et mes fournitures, je quitte le centre administratif avec un sentiment de satisfaction et d'anticipation.

Consultant mon emploi du temps, je repère le premier cours de la journée : la philosophie. C'est une matière qui m'attire particulièrement, offrant une opportunité d'explorer les questions fondamentales de l'existence et de la moralité.

Je me dirige donc vers la salle de classe indiquée sur mon emploi du temps, traversant les couloirs animés de l'université. Les étudiants se pressent autour de moi, discutant entre eux et échangeant des sourires de camaraderie alors qu'ils se dirigent vers leurs cours respectifs.

Arrivée à la salle de classe, je entre et cherche un siège près du centre de la pièce, prête à m'immerger dans les discussions intellectuelles qui m'attendent. Les autres étudiants commencent à remplir la salle, prenant place avec un mélange d'excitation et de curiosité.

Le professeur entre alors, un homme d'âge moyen avec une expression sérieuse mais accueillante. Il commence la leçon en introduisant le sujet du jour, une exploration des grandes questions philosophiques sur la nature de la réalité et de l'existence humaine.

La salle de classe bourdonnait d'activité alors que je prenais place, prête à plonger dans le monde de la philosophie. Cependant, je fus rapidement distraite par le murmure incessant qui remplissait la pièce. Les regards curieux et les chuchotements étouffés semblaient converger vers moi, la nouvelle venue dans cet univers impitoyable.

Je sentais les regards scrutateurs peser sur moi, chacun cherchant à percer le mystère derrière mon arrivée soudaine. Les chuchotements se faisaient de plus en plus forts, et je luttais pour me concentrer sur les paroles du professeur alors qu'une boule d'anxiété se formait dans le creux de mon estomac.

Cependant, malgré les distractions, je savais que cette attention indésirable pourrait se révéler utile. En attirant l'attention des élèves populaires, je pourrais éventuellement me rapprocher de l'as de pique lui-même, qui gravitait sûrement autour de ce cercle sélect.