Chapitre 1

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Boury Fatma Sougou..............

FLASH BACK

Dans ce lit, Aïta Mbaye vivait ses derniers instants, sa petite sœur Lémou Mbaye et son mari Birame Sougou à ses côtés. Depuis plus de cinq ans, Aïta avait lutté contre le cancer du sein, et maintenant, elle était arrivée au stade final de son combat. Son mari, qui avait toujours été là pour elle, avait partagé toute sa souffrance durant sa maladie. Birame tenait la main de sa femme, la caressant avec douceur, et lui murmurait à l'oreille que leur fille avait besoin d'elle.

Aïta Mbaye : Birame, je n'en peux plus. J'ai épuisé toutes mes forces. Murmure t-elle

Birame : Arrête de dire ça, Aïta. Écoute, je sais que la douleur est intense, mais tu... tu vas t'en sortir.

Aïta : Lémou ! L'appelle t-elle doucement

Lémou : oui. Efface t-elle ses larmes

Aïta : Je te demande, Lemou, de veiller sur ma fille. À chaque fois que tu penses à moi, souviens-toi d'elle. Tu me verras toujours en elle. Je veux que tu sois sa mère, qu'elle ne ressente pas mon absence. Boury était ma raison de vivre. C'est pour elle que j'ai tenu jusqu'ici, pour qu'elle ait des souvenirs de moi. Dit-elle avec la voix faible

Lemou : Ne parle pas comme si tu allais partir, grande sœur. S'il te plaît, ne nous fais pas ça. Birame, s'il te plaît, fais quelque chose. Dit-elle les larmes aux yeux

Avant qu'ils puissent réagir, un médecin fait irruption dans la salle, prescrit une ordonnance et leur demande de sortir pour aller à la pharmacie. Birame part rapidement chercher les médicaments, espérant que cela soulagerait sa femme, en revenant, il les donne au médecin qui retourne dans la chambre d'Aïta. Une heure plus tard, un autre médecin vient les trouver dans les couloirs de l'hôpital et demande à Birame de le suivre pour parler en privé.

Ils entrent dans un bureau, que le médecin prend la peine de bien fermer la porte.

-Tu sais que ta femme était arrivée au stade final de sa maladie. Elle a été forte et s'est bien battue, mais malheureusement, j'ai le regret de t'annoncer qu'elle a rendu l'âme.

Birame : Non, non, non docteur, ce n'est pas possible. Elle ne peut pas partir. La femme avec qui j'ai partagé 15 ans de vie commune ne peut pas partir comme ça.

Médecin : S'il te plaît, calme-toi. Tu ne devrais pas te comporter ainsi. Tu dois être celui sur qui...

Birame : Docteur, où est ma femme, s'il te plaît...

Médecin : S'il te plaît Birame, n'agis pas ainsi. Tu as toujours été fort.

Birame se laisse tomber au sol, tenant sa tête entre ses mains. Le médecin fait de son mieux pour le calmer avant qu'il ne décide de sortir du bureau.

Birame : On rentre, jusqu'à demain. Dit-il à Lémou.

Lémou : Qu'est-ce qu'il a dit ?

Birame : Il me parlait de son état et des examens à faire.

Même si elle avait un mauvais pressentiment, Lémou n'imaginait pas que sa sœur était morte. Birame, à cette heure de la nuit, ne pouvait pas lui annoncer la nouvelle. Elle qui était si proche de sa sœur, qui ne faisait rien sans pour autant en lui parler. Apprendre sa mort serait difficile.

Birame dépose Lémou chez elle avant de rentrer chez lui.

Il arrive devant chez lui, mais n'arrive pas à sortir du véhicule. Il serre le volant très fort, repassant en boucle tous les moments de bonheur passés avec sa chère femme. Son cœur se serre à chaque souvenir, et pour se soulager, il crie tellement fort dans sa voiture avant de sangloter. Pendant presque 20 minutes, il pleure, la douleur s'aggravant à chaque fois qu'il pensait à leur fille, Boury Fatma Sougou.

L'ombre du Fardeau Où les histoires vivent. Découvrez maintenant