Vivre avec toi mais mourir seule

Chapitre 7

Deux semaines et demies étaient passées depuis mon arrivée au bloc et pour tout vous dire, j'y ai vraiment l'impression d'avoir ma place. Je ne sais pas si les personnes qui nous envoient ici, ont fait une erreur ou quelque chose de la sorte, mais c'est une des meilleurs gourdes qu'il puissent exister. Je m'entends bien avec tout le monde, mais plus particulièrement Newt, Alby, Minho, Winston et étonnamment Gally. Ce dernier c'est révélé ne pas être le grincheux bâtisseur sans rien dans la cervelle auquel je m'attendais. Certes il est grincheux et un peu court la haut, mais il sait écouter quand on en a besoin, et il fait tout pour garantir la sécurité des blocards. C'est un chic type !

Aujourd'hui, comme tous les jours, je travaillais avec Newt et les autres sarcleurs. Il est vrai que certains m'accordent des regards assez insistants, mais après que Newt soit aller leur parler, c'est à peine s'ils me calculent. Je me suis demandée de nombreuse fois ce qu'il leur avait dit, mais il m'avait gentiment fait comprendre qu'il ne me le dirait pas.

Donc revenons à nos moutons. Je travaille avec Newt sur la plantation d'un nouvel arbre fruitier. La chaleur nous tape sur le système. Et étant donné que les mur du labyrinthe bloque tout filet d'air pouvant essayer de passer, le bloc est une vrai fournaise.

Je me lassais tomber au sol, en forme d'étoile, et gémissais.

-relève toi princesse ! On a pas finis !

-j'en.peux.plus. Dis-je en faisant une longue pause entre chaque mots.

-je sais qu'il fait chaud... mais il faudra t'y habituer.

-je ne supporte pas la chaleur. Dis-je en me créant un éventail à l'aide de mes mains.

Il ria et s'allongea à côté de moi. Il posa ses mains derrière sa tête et je me tournais sur mon côté latéral gauche pour l'observer.

-t'as raison...

-sur ?

-ça fait pas de mal une petite pause...

Un sourire éclaira mon visage.

-du coup vu que tu en a fait une plus longue que moi, je suppose que ça ne te dérangerais en rien d'aller chercher la pelle pour continuer à creuser le trou. Dit-il un sourire mesquin au lèvres.

Le miens s'effaça automatiquement.

Je me levai en grommelant et attrapais l'ustensile. Il se releva sur ses coudes pour m'observer. Il était en débardeur orange, ce qui laissait entrevoir ses bras musclé...

-a quoi tu penses en me fixant comme ça ? Dit-il en mettant une main devant ses yeux pour bloquer le soleil.

Je rougis et sortis une excuse pourrie.

-que t'es plus moche que Gally et ses sourcils sortis tout droit des enfers.

Ce fut à son tour de retenter son sourire niait de ses lèvres. Il se leva précipitamment et vint vers moi. Il se mit derrière moi et je sentis le bout de ses doigts effleurer mon bras. Mon cœur se mit à accélérer et il plongea son regard dans le miens. Je ne décelais que du sérieux dans ses yeux bruns. Tout à coup sans que je m'y attende, il se mit à me chatouiller de partout. Je me tortillais dans tout les sens en pleurant de rire.

-arrête ! Dis-je en donnant de léger coup de poing dans son torse.

-pas avant que tu retire ce que tu as dit !

-jamais ! J'ai trop de fierté pour ça ! Dis-je en pleurant de joie.

-alors je vais continuer jusqu'à ce que...

-dis donc vous deux !

Nous nous figeâmes en entendant la voix d'Alby derrière nous. Nous nous retournâmes mécaniquement vers lui.

-retourner travailler. Je vous ai à l'œil.

Nous prîmes tout deux nos pelles en mains et creusâmes plus vite que possible.

•••

Nous avions finit par y arriver à planter ce foutu arbre fruitier ! Newt et moi portions nos pelles sur nos épaules et lâchions l'un à ôte de l'autre. C'est alors que le voix de Jeff retentis au loin, m'appelant. Je me tournais et sans faire attention, j'entendis un bruit sourd venir de derrière moi. Ma pelle se mit à vibrer et je me rendis compte de la connerie. Je la laissais tomber à terre et me retournais. Newt était allongé au sol. Son corps était inerte. Jeff arriva à mon niveau.

-ok transporte le de suite à l'infirmerie.

•••

Newt était la, allongé dans son lit. J'avais pris sa chaise de bureau et m'était assise le genoux replier contre la poitrine. Je me rongeais les ongles. Jeff a dit que ce n'était pas grave et qu'il se remettrait, mais il n'était toujours pas réveillé.

Je commençais à somnoler sur la chaise. A force la chaleur m'avait à l'usure, mais je ne pouvais pas m'endormir. Pas tant que lui n'était pas réveillé...

Mes yeux commencèrent à se fermer tout seuls, mais c'est alors que l'un de ses doigt bougea.

-Anaé ?

-oui ?

-je te jure que si j'étais mort à cause de toi et d'une façon aussi stupide, je t'aurai hanté toute ta vie !

J'éclatais de rire. Je dois avouer, que c'est une mort peu héroïque.

-j'aime bien ton rire... chuchota-t-il, mais assez fort pour que je puisse l'entendre. Mes joues se tintèrent d'un rouge écarlate et se dira son tour de rire. Je lui tapais l'épaule.

-espèce de petit...

Cela le fit rire encore plus. Il finit par arrêter de faire sa hyène et m'observa longtemps.

-tu as l'air fatigué... dit-il.

-un peu... à vrai dire je commençais à m'endormir, quand tu t'es réveillé.

-vraiment ?! Je suis désolé ! J'aurai du continuer à dormir...

Je souris.

-ça n'est pas grave.

Il réfléchit un peu puis me regarda.il souleva la couette sur le bout de matelas devant lui et le tapota.

Je haussais un sourcils d'incompréhension.

-viens la. Pour dormir.

Ce fut à mon tour d'analyser la proposition. Après tout... ce n'est pas comme si nous n'avions jamais dormis ensembles.

Je me faufilais devant lui et il m'encercla dans ses bras. Je me blotti contre son torse, et m'autorisais à fermer les yeux, détendu par ses doigt s'amusant avec l'une de mes mèches de cheveux...

•••

Newt eu l'autorisations de se reposer le reste de l'après midi. Au moment du dîner, Alby m'avais demandé d'aller lui dire que le repas allait être servis. Ce que je fis bien entendu. 

Je me dirigeai vers sa hutte et y rentrais. Il étais profondément endormi dans son lit. Je prit le temps de m'asseoir sur le bord' et commençai à détailler tous les traits de son visage. Je remarquais qu'il tenait un cahier à la couverture en cuire dans ses bras. Je commençai par le dire, que je ne devais pas regarder, puis finalement ma curiosité pris le dessus. Je prit délicatement l'objet et le tirai vers moi. J'y étais presque, quand la main de Newt encercla avec force mon poignet.

-on ne t'as jamais dit de ne pas prendre ce qui n'étais pas à toi princesse ?

- du plus loin que je me souvienne, c'est à dire deux semaines, non. 

Il se releva en position assise, toujours en tenant mon poignet. Il me prit le livre des mains et le posa à côté de lui. 

-et bien je te le dis alors... chuchota-t-il.