Chapitre 4

11 3 2
                                    

Je me réveillai à cause de la lumière qui parvenait dans la hutte. Contrairement à ce que je pouvais imaginer, ce n'était pas une lumière chaude comme celle du soleil, mais bien au contraire une lumière froide comme celle des ciels blancs. C'est ainsi que j'aime les appeler. Quand on ne peux percevoir aucun bout de ciel, seulement la marée de nuages qui le recouvre. Je me levai après quelques minutes à me tourner et retourner dans les draps. Je m'habillais et coiffais mes cheveux en vain. Je sortis de la cabane, et une pluie torrentielle s'abattait sur le bloc. Je ne sais pas pourquoi, mais l'odeur de la terre mouillée me rappelait vaguement quelques souvenirs. Je commençai à me diriger vers le réfectoire pour prendre le petit-déjeuner.

J'arrivai sous le regard pesant des autres blocards. Quoi ? J'ai quelque chose sur le visage ? Je remarquai une place libre à la table de Minho et Newt. Je m'en approchais.

-je peux ? Dis-je en pointant le siège de libre du doigt.

Les deux le fixèrent, puis Minho se décida enfin à me répondre.

-bien sur !

-je suis désolé de vous demander ça... mais j'ai quelque chose de particulier aujourd'hui ? Demandais-je perplexe.

Je posais mon regard tout autour de moi, et celui de chacun de mes compagnons était posé sur moi.

-oh euh... dit Minho en se raclant la gorge.

Je me tournais vers Newt. Celui ci se frottait le menton de la main. Il avait l'air soucieux.

-est ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ?

-ce qu'il se passe c'est que tu as crié en pleine nuit. Dit quelqu'un derrière mon dos.

Je me retournais et vit Alby.

-j'ai fais quoi ?

-tu as crié en pleine nuit.

-bordel j'avais bien entendu la première fois...

-quand on est arrivé dans la hutte, tu gesticulais dans tout les sens. Newt et moi on as essayé de te maintenir, mais tu n'arrêtais pas de nous donner des coups de pieds.

-je...pourquoi n'en ai-je aucun souvenir ?

J'étais confuse. Je ne me souvenais de rien de ce qui c'était passé cette nuit.

-tu n'arrêtais pas de crier le prénom de « Thomas ». Après tu t'es calmée.

-mais je ne connais pas de Thomas...

-il semblerait que si...

-bien ! Fin de la pause petit-déjeuner ! Tout le monde au travail ! Dit Newt.

Il semblait soucieux. Il fronçait les sourcils et frottait sa main dans son cou.

-Anaé tu commences avec les bâtisseurs. Dit-il.

Tous les blocards se levèrent et se dispersèrent dans le bloc.

La pluie avait arrêté de tomber.

-le nouvelle !

-je m'appelle Anaé !

-rien à battre.

Je me retournais et vit Gally.

-ramène toi. Je dois te montrer les plans pour ta cabane.

Nous nous dirigeâmes vers la salle du conseil et entrant je remarquais tout de suite de grande feuilles étalé sur une table.

-bon... commença Gally. Aujourd'hui on va commencer par faire la plateforme pour construire ta hutte.

•••

Vivre avec toi mais mourir seuleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant