Un amour sans fin

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Il est 7h. C'est lundi et la dernière semaine de cours avant l'été. Le soleil caresse doucement mon visage et m'aide à me réveiller. Je suis dans mon lit double, prenant toute la place avec seulement un drap blanc en guise de couverture. Ben il fait 23 degrés un matin en même temps. La lumière éclaire mes yeux bleus. Je me lève, la nuisette blanche à dentelles qui descend le long de mes cuisses pour atteindre mes genoux. Mes paupières me sont lourdes, et mes cheveux sont tellement emmêlés que je sens les nœuds dans mon dos. J'enfile mes chaussons-claquettes couleur blanc cassé en moumoute super confortable et je me dirige vers ma salle de bain. Oh mon dieu, je prends limite peur quand je vois mon reflet. Aujourd'hui, la journée ne sera pas facile. Je commence par me brosser les dents avec mon dentifrice Colgate. La fraîcheur est si puissante que ça suffit à me réveiller. La menthe c'est trop bon. Je prends ma serviette rose barbe à papa que j'ai acheté à Action pour m'essuyer la bouche. A l'instant où mes lèvres se posent sur cette délicate serviette, je sens que la journée ne peut pas être si terrible qu'elle en a l'air. Je me regarde dans le miroir au dessus de la vasque, et je mets mon bandeau tout doux dans mes cheveux pour dégager mon visage. Je saisi mon sérum Vichy contre les boutons, même si je n'en ai pas; ensuite mon gel hydratant, et enfin ma crème hydratante. Je couvre mes cils d'un peu de mascara et fait glisser un gloss sur mes lèvres. Je saisis dans le deuxième tiroir ma brosse à cheveux, et je commence à démêler. Une texture soyeuse au démêlage, une chevelure raide, blonde café au lait et des reflets roux descendants jusqu'à mon sinus pilonidal. C'est la partie juste au dessus des fesses. J'ai une frange rideau qui descend à ma mâchoire en dégradé pour la fondre au reste de mes cheveux. Je range ce que j'ai sorti, et je vais me faire un expresso vanille. Mon préféré. Je marche en chaussons sur le carrelage, mais je les retires car j'ai trop chaud. Je continue donc pieds nus sur le carrelage pour accéder à la pièce de vie, qui contient une cuisine ouverte. Je prends ma tasse blanche, et je la pose sur la machine, puis j'y insère une dosette de café vanille. J'attends, je rêvasse pendant que le bruit du café qui coule résonne dans la grande pièce lumineuse. Ça y est, le café est fini, je sors du lait de vache entière de mon frigo, et je remplis la tasse aux 3/4.


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