Un amour sans fin

Je regarde mon café. J'essaye de compter approximativement les calories. Je reprends mes esprits, et je vais m'installer sur le grand canapé en angle gris pour le déguster. Mon regard se porte dehors au travers de la baie vitrée, comme je suis assise dans l'angle, je vois quasiment tout le quartier. C'est super grand.

- Ah...je n'aurais pas dû prendre un café chaud...

La vapeur qui s'échappe de la tasse me fait transpirer dès le matin. Ce n'est pas forcément agréable. Une fois mon café fini, je me lève, saisis ma tasse, et je vais la nettoyer. Je prends mon éponge, le liquide vaisselle au sureau, et je lave délicatement ma tasse à l'eau tiède. Je l'essuie, je la range, et je traverse la pièce de vie pour aller à nouveau dans ma chambre et m'habiller. Je vais porter une robe corsée blanche avec des bretelles, cintrée à la taille mais laissant une jupe volante arrivant aux genoux. Pour l'accessoirisée, j'enfile des chaussures d'écolière blanches. Je met ma bague en or et j'attrape mon sac de cours. Il est actuellement 7h45 et l'école est à 15 minutes à pied. Mon premier cours commence à 8h05 avec Sciences Économiques et Sociales jusqu'à 10h35, puis j'ai une pause de 10h35 à 18h30 pour enchaîner avec Sciences Numériques et Technologiques jusqu'à 22h. Je marche dans le couloir qui sépare la pièce de vie de ma chambre et de la salle de bain, et je sors mon badge pour ouvrir la porte d'entrée et la fermer derrière moi. Je pars de l'appartement, je vérifie que la porte soit bien fermée, puis, je marche. Je traverse le couloir en long pour atteindre l'ascenseur, avant d'appuyer sur le bouton. J'attends, quand j'entends d'un coup des pas. Je ne sais pas quoi faire, je ne suis pas dans une série, ce n'est pas un tueur hein?!

Qu'ai-je fais de mal... ne me tuez pas s'il vous plaît...

Finalement, j'aperçois une silhouette imposante juste à côté de moi, immobile, alors je jette un coup d'œil.

- Voisin! C'est toi Voisin.

- Bonjour Laïny. Tu as l'air surprise je ne t'ai pas fait peur quand même?

- Ah ha! Non, non je n'ai PAS DU TOUT eu peur voyons, pour qui me prenez-vous. Je n'aurai jamais peur de mon Voisin sauf si c'est un tueur en série avec un couteau prêt à me pourchasser et me torturer, là oui, j'aurais eu peur bien effectivement... enfin bien évidemment je veux dire mais là je sais que c'est vous donc jamais j'aurais peur, vous vous faîtes de drôles d'idées. Je bégaye parce que j'ai chaud ce que j'ai dis n'est pas du tout ironique.