Un amour sans fin

- Une jolie fleur ?

- Chut..., n'use pas tes forces. Je vais t'amener dans ta chambre ma pucinette.

Pourquoi m'appelles t-il comme ça ? Ma pucinette ? Jolie fleur ? Je ne comprends pas. Il n'avait jamais eu ce genre de comportement avant. Et il a une femme.

- Je... ça va. Je vais y aller seule. C'est ma maison. Je devrais m'y retrouver quand même.

- Non, laisse moi venir !

A ce moment là, je vois qu'il commence à s'énerver. Je ne sais pas quoi faire. Pourquoi se comporte t-il bizarrement tout à coup ?

- C'est bon Voisin, laisse moi y aller.

Il me pose par terre, et me plaque contre le mur à côté de la porte. J'essaye de le repousser mais son corps est trop lourd. Je panique, je le pousse, encore et encore, mais en vain. Alors je sens une larme couler de mon œil gauche. Je ne sais pas comment réagir. Son corps écrase le mien contre le mur, sa respiration s'accélère. Il rapproche son visage du mien en essayant de m'embrasser. Alors je me démène, je ne me laisse pas faire. Il pose une de ses mains sur mon sein et l'autre me bloque les bras au dessus de ma tête. Il n'y a personne dans les environs. Je me débat, puis je me mets à crier pour que quelqu'un, j'espère, m'entende.

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

D'un cri strident, j'utilise toute ma voix. Il se recule et me lâche. Je m'effondre en larmes, accroupie contre le mur, en le fixant. Je tremble de partout. J'ai à peine le temps de cligner des yeux que je vois Voisin valser. Un homme. Brun, une chemise noire entre-ouverte, un manteau noir avec une capuche, un jean large noir et une paire de Jordan 1 noires et blanches. Il a des épaules larges et il a l'air de faire 1m80.

- C'est toi ! C'est toi qui m'as ramenée chez moi tout à l'heure !

Il s'approche de moi, à quelques centimètres de mon visage et prends la parole :

- De l'aide ?

- Volontiers, merci.